La méthode permet de faire croitre les relations du monde

Le commerce mondial acte chaque jour davantage l’influence des progrès technologiques. Dans les pays développés, une part du revenu national en croissance est formé par des revenus de ceux qui imaginent des procédés de production toujours plus perfectionnées et de ceux qui sont voués à les mettre en pratique. L’étude du commerce global montre cette évolution. Aujourd’hui, plus de cinquante pour cent de la valeur de toutes les marchandises échangées entre nations correspond à des échanges de produits manufacturés conçus dans les pays avancés, et pas du tout à des échanges de produits manufacturés en provenance des pays en voie de développement. Et , plus grave, dans cette fraction majoritaire, les échanges de produits manufacturés entre pays développés constituent majoritaires. L’observation de la responsabilité de plus en plus fondamental du « high tech » dans le commerce mondial redéfinit le concept du commerce global fondée sur les proportions de facteurs et lui offre de nouveaux challenges.Se polariser sur l’emprise technologique permet en effet de montrer un schéma dynamique possible à prévoir des échanges. Le « cycle de vie » par lequel passe chaque produit est identique au cycle de la vie humaine. Quand un produit est inventé, il doit être encore amélioré. Il nécessite d’intrants de technologie avancée, et il a tendance à mieux marcher lorsque il est mis en production dans les pays de ses concepteurs et de son public d’origine. Il s’agit souvent de pays qui ont des niveaux de revenus élevés. Mais au bout d’un moment, la conception du produit et la technologie de production ont atteint un stade final. Une fois que le produit devient plus standardisé et familier, il y a moins de nécessité à continuer de le produire dans le pays ayant un atout comparatif en matière de technologie. Le secteur qui produit ce bien s’exporte alors dans d’autres pays qui peuvent avec facilité mettre à l’oeuvre la technologie correspondante, devenue désormais abordable. Au milieu de son cycle, cette technologie peut être incorporée dans un équipement accessible sur le marché. Et elle l’est à tel point que un faible nombre de facultés sont nécessaires. Elle peut alors émigrer vers les pays en développement où l’on trouve commodément une main-d’œuvre peu chère.