Déchéance de nationalité enterrée: Cambadélis « s’excuse auprès des Français »

Après quatre mois de débats agités, François Hollande a enterré jeudi la révision constitutionnelle qu’il avait lui-même initiée après les attentats de novembre et qui s’est abîmée sur la déchéance de nationalité.

C’est la fin du débat sur la déchéance de nationalité. Après quatre mois de débats agités, François Hollande a enterré ce mercredi la révision constitutionnelle qu’il avait lui-même initiée après les attentats de novembre.

Dans la foulée, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a présenté les « excuses » de la majorité aux Français, pour n’avoir pas « convaincu la droite en générale et la droite sénatoriale en particulier » de voter le projet de révision constitutionnelle. Au-delà de ces excuses, la droite est bien pour Cambadélis la principale responsable du « triste spectacle » offert aux Français d’une « représentation parlementaire incapable de faire la paix, même pour combattre efficacement le terrorisme ».

Chez les Républicains, l’ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a évoqué un « camouflet » pour François Hollande. Pour Marine Le Pen, présidente du FN, le chef de l’Etat est « seul responsable » de cet « échec historique ».

A gauche, du côté des frondeurs, si on se réjouit de cette décision, les députés pointent également un « gâchis » et un « fiasco politique ».