Ecrite en des temps d’une autre intensité dramatique, la chanson de Monsieur Trenet a guidé notre main : hommage ou sacrilège ?
Il revient à ma mémoire
Des images ensanglantées
Je revois les années noires
Qui ne cessent de me hanter
Sur les marches de l´église
Je pleure les âmes occises
Douce France
Cher pays de ma souffrance
Privée de tendre insouciance
Je t´ai gardée dans mon cœur
Mon village, au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t´aime
Et je te donne ce poème
Oui je t´aime
Dans la joie et la douleur
Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j’étais écolier
Sur le chemin de l’école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d’autrefois
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t’aime
Et je te donne ce poème