Patrick Balkany s’attaque aux médias

Patrick Balkany a dpos trois propositions de loi l’Assemble nationale demandant la privatisation de l’audiovisuel public, ainsi que la suppression des aides et des avantages fiscaux la presse. Le maire de Levallois dment vouloir « stigmatiser une profession ».

Patrick Balkany lance une offensive contre les médias. Selon une information révélée jeudi par Le Lab d’Europe 1 et confirmée par l’Assemblée nationale, le député Les Républicains des Hauts-de-Seine a déposé mercredi trois propositions de loi à l’Assemblée nationale visant les médias.

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Une première loi réclame la « privatisation de l’audiovisuel public » à l’exception de « Arte France, France Média Monde, TV5Monde et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) ».

« Alors que notre pays est dans une situation économique difficile, qu’il nous faut réaliser des économies budgétaires drastiques et que les Français croulent sous les impôts et les taxes, on peut s’interroger sur la pertinence de conserver, au regard des montants engagés chaque année, les groupes généralistes du secteur audiovisuel public: France Télévisions et Radio France », soutient le maire de Levallois-Perret, qui critique aussi « le manque d’objectivité et la partialité évidente de certains programmes diffusés sur ces chaînes publiques ».

Supression des avantages fiscaux

Dans une deuxième proposition de loi, Patrick Balkany demande « la suppression des aides à la presse écrite », justifiée aussi par « l’état de nos finances publiques » et le fait que la presse serait « un secteur sous perfusion d’argent public qui peine à se réorganiser et à opérer sa transition numérique ». Dans un troisième texte, le maire de Levallois demande la « suppression de l’avantage fiscal dont bénéficient les journalistes dans le calcul de leur impôt sur le revenu », y voyant un « privilège qui ne se justifie plus aujourd’hui, continue de perdurer, créant ainsi des situations inégalitaires qu’il faut corriger. »

Le député, qui s’est souvent opposé aux médias ces dernières années, comme lors d’un coup de sang contre une équipe de BFMTV pendant la campagne des municipales, jure qu' »il ne s’agit en aucun cas de stigmatiser une profession. »