Air cocaïne: un collaborateur de Jean-Marie Le Pen faisait partie du commando

Pierre Malinowski, assistant parlementaire de Jean-Marie Le Pen, tait l’un des trois hommes bord du bateau qui a exfiltr Pascal Fauret et Bruno Odos de la Rpublique dominicaine, selon France 2. A L’Express, Jean-Marie Le Pen nie toute implication.

L’évasion des deux pilotes français emprisonnés en République dominicaine est décidément une affaire qui ne manque pas de surprises et de zones d’ombre. France 2 affirme que parmi les trois hommes qui ont conduit le bateau permettant la fuite de Pascal Fauret et Bruno Odos, se trouvait Pierre Malinowski, attaché parlementaire du député européen Jean-Marie Le Pen.

L’intéressé a confirmé l’information auprès de la chaîne, évoquant une « solidarité militaire ». Il affirme n’avoir touché « aucun centime » dans cette opération. Pierre Malinowski est un ancien de la Légion d’honneur.

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Joint par L’Express, Jean-Marie Le Pen nuance ses liens avec Pierre Malinowski: « C’est l’un de mes attachés parlementaires. Il ne s’occupe pour moi que des relations avec l’est ». Il précise ensuite qu’il s’agit des pays d’Asie centrale, comme l’Afghanistan, avant d’indiquer: « Il est surtout le collaborateur d’Aymeric Chauprade. » Ce dernier, député européen FN, est également impliqué dans l’opération qui a permis aux deux pilotes français de rejoindre la France.

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Jean-Marie Le Pen se dit totalement étranger à cette affaire et « s’en désintéresse totalement »: « Depuis 15 ans, je me rends en République dominicaine chaque hiver mais je ne la fréquente que comme client d’un hôtel. Je ne suis pas un familier du pouvoir. »

Jean-Marie Le Pen connaît bien la République dominicaine

Un bon connaisseur de la vie politique dominicaine avançait une version différente à L’Express il y a quelques jours. Selon cette source, Jean-Marie Le Pen s’est rendu à de nombreuses reprises en vacances sur l’île, hébergé chez un homme d’affaires corse et « facilitateur » des investissements hexagonaux en République dominicaine. Un « très proche » de Leonel Fernandez, l’ancien président qu’a conseillé Aymeric Chauprade pendant trois ans.

Interpellés ce lundi matin par les gendarmes, Pascal Fauret et Bruno Odos ont ensuite été écroués à Lyon et à Grenoble. Une mesure prise en attente de leur transfert à Marseille, où ils doivent être entendus par la juge en charge du dossier Air Cocaïne.

Impôts locaux des retraités: Les Républicains dénoncent « l’amateurisme » du gouvernement

Paris – Les Rpublicains ont dnonc lundi « l’amateurisme » du gouvernement, qui « dcouvre au bout de trois et demi » la hausse des impts locaux qui va toucher environ 250.000 retraits modestes.

« Quel amateurisme, quelle inconséquence! » s’est exclamé Sébastien Huyghe, porte-parole de LR, au cours de son point de presse hebdomadaire à Paris.

Selon lui, on se retrouve dans « une situation invraisemblable où un ministre, Christian Eckert (secrétaire d’Etat au Budget), dit à des retraités de ne pas payer leurs impôts locaux. On est dans une République bananière, on a quitté l’Etat de droit« .

Environ 250.000 retraités, les plus modestes, se retrouvent sommés de payer les impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière), dont ils étaient dispensés jusqu’ici en vertu de la « demi-part des veuves« , qui leur permettait sous certaines conditions de bénéficier d’une demi-part fiscale supplémentaire.

Ce système coûteux (1 milliard d’euros) avait été institué après la Seconde Guerre mondiale pour soutenir les veuves de guerre. La droite avait en 2008 décidé de le faire disparaître graduellement jusqu’en 2013, pour le recentrer sur les parents isolés.

Le Premier ministre Manuel Valls s’est engagé à « neutraliser l’impact » de cette mesure, M. Eckert annonçant de son côté que les retraités qui ont payé des impôts locaux cette année alors qu’ils en étaient jusque-là exonérés, seront « remboursés« .

« C’est un mensonge, ils ne vont pas rembourser« , a affirmé Lydia Guirous, l’autre porte-parole LR, ajoutant que les socialistes sortaient « ce dossier à six semaines des régionales, à des fins électoralistes« .

Chroniques de la vie de Château

Il écume, enrage, trépigne, morigène: à son retour de Moscovie, le Bref, tout à se la péter grave d’avoir pris l’apéro avec le tsar Wladimir, escomptait que l’on le félicitât cum laude, avec brassées de fleurs et compliments perlés de … Continuer de lire

« Ridicule! »

francois-hollande-prend-le-cafe-chez-lucette-une-habitante-de-vandoeuvre-les-nancy-le-29-octobre-2015_5456060Sire. Le royaume s’apprête, avec stupeur et tremblements, à vivre l’événement de l’année. L’on vous annonce sur le plateau de « The Voice »! Nous n’en crûmes point nos oreilles…

Avec la déférence requise en la circonstance, Sire, oserions-nous poser la question de savoir si la raison vient à vous trahir?

Ici au Mont Saint Michel, à savourer une omelette chez la Mère Poulard, « omelette tu mangeras, roi tu resteras », là à Vandoeuvre-les-Nancy, chez Lucette! Quel prodige! Là encore chez l’empereur de Chine, Xi Jinping, bientôt chez Monsieur de Ruquier, sur le plateau de « On n’est pas couché ».

La Cour jabote, ricane, daube, moque. Quelle mouche vous a donc piqué, Sire, au point de sillonner les moindres recoins du royaume tel un colporteur de colifichets défraîchis?

Notre ami Artois, aussi entiché de fagots que punaise de bois de lit, nous assure que votre nouveau maître à penser, le sémillant Monsieur de Gantzer, vous a ensorcelé, marabouté, qu’il a phagocyté votre cervelle à des fins de vous convertir à la nouvelle doxa du marketing de proximité.

Ce jeune Monsieur, que l’on dépeint tout d’assurance, de morgue et de fatuité, s’est pris, tel un coryphée, de mettre en scène la geste de votre retour en grâce, de votre résurrection, de votre come-back. Les échéances vous pressent: vous obéissez sans barguigner, tel le caniche à sa mémère.

Il vous bichonne, vous poulotte, vous encense, suscitant la jalousie de Monsieur de Jouyet qui ne peut s’empêcher grimacer à sa vue, selon sa vieille habitude de duègne contrariée.

Artois ne se fait nullement prier pour conter l’anecdote qui suit:

– Au lever du roi, le jeune Gantzer, aussi assidu que grenouille de bénitier, ne manque jamais livrer à son maître un compliment fleuri à des fins de peindre d’azur un ciel plombé comme un vieux chicot. Au sortir du bain, le jeune Gantzer s’esbaudit:

– Sire, vous êtes… beau!

– N’en faites point trop, Gaspard: nous ne sommes point sculpté dans le marbre des éphèbes d’Arno Breker…

– Je flatte, Sire, je flatte…

Cette blagounette fait les délices de la Cour qui se repait également des aventures du Flou, contraint d’enfiler Lucette de Vandoeuvre après la Mère Poulard, avant Xi Jinping.

Pathétique

Sire, aura-t-on le front de vous avouer que cette saynète chez Lucette fut pathétique?

L’on vous vit, éjoui comme jeune marié, à siroter du jus de chaussette, faussement jovial, à découvrir les vertus simples et roboratives de la France d’en bas.

Sire, souffrez que l’on vous mande que vous fûtes tout aussi ridicule que votre ancêtre Valéry le Hautain qui se plaisait à jouer « Devine qui vient dîner ce soir », après avoir convié les éboueurs à sa table, sitôt après qu’il avait embouti le coche du laitier, de retour de bamboche.

Dûment cuisinée par les gazetiers, Lucette, la nouvelle héroïne de votre geste désespérée, a confessé que, selon ses mots, « le gars de l’Elysée », alias Monsieur de Gantzer, avait pris grand soin de la chapitrer à des fins de lui souffler ce qu’il lui était loisible de dire, et surtout de ne point dire. Un café Potemkine, en quelque sorte.

Monsieur de Cazeneuve, votre zélé bodyguard, avait veillé au grain: la chaumière de Lucette avait été épluchée comme écrevisse par ses sbires. Le café que l’on vous servit avait été gouté par ses gens de sûreté à des fins de conjurer un empoisonnement: ils firent la gueule, le brouet était infâme. Une décoction de glands.

Passée l’émotion, les chapitres de votre nouvelle geste restent à venir.

Cet incroyable Monsieur de Gantzer a plus d’un lapin en son chapeau.

Monsieur de Surmoix

Ne s’est-il point pris de vous faire paraître sur le plateau de Monsieur de Ruquier? Saurez-vous seulement, Sire, ployer sous la mitraille de son sniper, Monsieur de Surmoix? L’on rapporte que vous avez pris les devants en conviant à votre table Mademoiselle de Salamé, qui officie à ses côtés, à des fins de l’amadouer et de faire en sorte que vous ne soyez point étrillé, à subir le sort bien roturier des invités de ce sulfureux salon.

Un salon Potemkine, en quelque sorte.

Sire, l’angoisse vient à étreindre notre coeur. Daignerez-vous vous produire chez Monsieur Hanouna et sa clique de potaches? Monsieur de Gantzer aurait-il eu l’illumination de vous réserver une baignoire dans « Secret Story »?

Ce garçon semble déborder de ressources: « Gulli » et les petits n’enfants, où vous incarnâtes le grand père gâteau, puis « Le Chasseur Français », où l’on vous découvrit, impromptu, coincé dans les petites annonces licencieuses, à confesser votre amour pour les sangliers, à jaboter des phrases creuses sur la ruralité.

« C’était bien chez Lucette-eûh »

Souffrez et absolvez, Sire: vous avez le feu au cul: les régionales sont perdues. D’un râteau l’autre, perdrez-vous tout autant votre couronne?

Votre Mephisto en culotte courte aurait pour dessein, mande-t-on sous le manteau, de vous faire paraître sur le plateau de « The Voice », à des fins de vous y faire chanter.

Chanter? Si fait, Sire. Si l’on en croit la rumeur qui bruit en Cour, vous auriez donné votre blanc seing pour « The Voice » et pris des cours de chant avec Monsieur de Pagny, sous la baguette de Monsieur de Gantzer.

Vous répétez, Sire, assidument. Mais l’infortuné Monsieur de Pagny s’arrache les cheveux par poignées. Rien ne lui sied. Votre voix hésitante, votre phrasé trébuchant: il aurait eu ces mots sévères: « On fait point chanter la Tosca à un âne ».

Monsieur de Gantzer, indifférent aux critiques du Maître, y tient mordicus. Vous serez la star de « The Voice ».

Reste une angoissante question en suspens. Que chanterez-vous? Vous aviez jeté votre dévolu sur une rengaine qui fit pousser des cris d’orfraie à votre coach.

Vous entendiez chanter: « C’était bien chez Lucette-eûh ». Caramba! Encore raté!