Comment François Hollande veut sauver la Sécu

Franois Hollande fte ce mardi le 70me anniversaire de la Scurit sociale. En raffirmant son attachement un systme en crise mais rformable, il espre se poser en rassembleur avant l’chance lectorale de 2017.

Ce sera un des champs de bataille de l’élection présidentielle de 2017.La Sécurité sociale, née le 4 octobre 1945 sous les auspices du Conseil national de la résistance avec l’objectif de « garantir à chacun qu’en toutes circonstances il disposera des moyens nécessaires pour assurer sa subsistance et celle de sa famille dans des conditions décentes ».

Ce mardi, François Hollande doit célébrer les 70 ans de la vieille dame à la Mutualité, haut-lieu des rassemblements de gauche, en proclamant son attachement à ce système de solidarité contributive. Tandis que son adversaire potentiel, Nicolas Sarkozy, appelle dans Les Echos à rompre avec « l’assistanat » supposé de notre modèle social.

Un « trou de la Sécu » nettement réduit

L’offensive s’inscrit dans un deuxième temps du quinquennat, celui de la redistribution, annoncé dès 2012, alors que depuis 2013 le gouvernement a procédé à un rééquilibrage de la fiscalité en faveur des entreprises. « On rebâtit un bout de séquence sociale », explique au Mondeun proche du président. Le gouvernement peut se prévaloir de quelques résultats. Grâce au report de la retraite à 62 ans, la branche vieillesse doit redevenir légèrement bénéficiaire en 2016. De 21 milliards en 2012, le trou de la Sécu doit passer « sous les 10 milliards » l’année prochaine, selon la ministre de la Santé Marisol Touraine. Les dépenses de la branche maladie progressent moins vite, et la modulation des allocations familiales a fait économiser 400 millions d’euros à la branche famille en 2015.

Pourtant, la Sécurité sociale, financée par les contributions des salariés, semble de moins en moins adaptée pour des bénéficiaires dont les parcours professionnels ne sont plus continus, dans le contexte d’un chômage à 10%. Selon Jean-Paul Charlez, président de l’association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) cité par la CFDT, « c’est le travail qui fonde le financement et l’accès à presque tous les droits (santé, chômage, retraite, formation, etc.). Or la vie professionnelle est de moins en moins un long fleuve tranquille: la précarité s’accroît, le temps de passage dans les entreprises se réduit ». Il faut donc concilier ces parcours en pointillé avec un système de prestations sociales universel, et forcément coûteux.

Le compte personnel d’activité, nouvelle clé de voûte

C’est avec le compte personnel d’activité (CPA) que François Hollande espère avoir trouvé la formule magique pour une Sécu du XXIème siècle. Le CPA, que le président a présenté le 19 avril dernier comme « la grande réforme sociale du quinquennat », destiné à devenir « le capital de ceux qui travaillent », permet à l’assuré de cumuler ses droits au long de son parcours professionnel, qu’il soit successivement salarié, chômeur ou travailleur indépendant. Reste cependant à trouver des solutions pour financer ces nouveaux droits, si les cotisations salariales sont amenées à décroître.

Pour l’inspecteur des Finances Nicolas Colin, interrogé par Les Echos, les travailleurs indépendants représenteront à terme 10% de l’emploi total. Ce spécialiste de l’impact des technologies numériques sur les entreprises traditionnelles assure qu’il n’y a pas d’autre moyen pour offrir à tous une protection de base, comme le promet la Sécu, que de « prélever des cotisations sur chaque transaction des plates-formes collaboratives ». Uber, le concurrent des taxis, serait ainsi amené à déclarer les revenus de ses chauffeurs et à ponctionner leur revenu d’une contribution à la Sécu. Les revenus générés par une location via Airbnb pourraient alimenter ses caisses.

Pour que le CPA prenne de la substance, il faut donc marier la vieille dame à ces nouveaux acteurs du travail, qui n’ont jusqu’alors montré que mépris pour elle. Dans son discours, François Hollande aura-t-il un mot pour eux?

Béziers: des réfugiés syriens nettoient des rues, Ménard balaie l’inititiative

Des rfugis syriens ont nettoy leur rue et ses alentours Bziers dimanche. Une initiative spontane pour faciliter les relations de voisinage, selon eux. Robert Mnard dnonce, lui, une « opration de communication ».

Une journée à nettoyer. Dimanche, des réfugiés syriens ont balayé et ramassé les déchets de la rue d’Oran et de ses alentours dans le quartier de la Devèze à Béziers. Leur objectif: garder un environnement propre et éviter les querelles de voisinage. De son côté, contacté par L’Express, le maire Robert Ménard dénonce « une opération de communication », qui ne lui fera pas oublier « le comportement de ces gens, entrés par effraction dans des logements sociaux ». Explications.

« On tient à ce que ce soit propre » disent les réfugiés

C’est sous l’objectif du quotidien Le Midi Libre, que neuf familles de réfugiés, une « quinzaine de personnes » environ se sont succédé, de 6h à 15h, pour nettoyer la rue d’Oran, ses bâtiments, explique à L’Express Omar Khatiri, un membre de l’association Cultures solidaires, qui porte un soutien quotidien aux réfugiés.

« Cette initiative avait deux raisons: d’abord améliorer l’environnement, et ensuite empêcher que quelqu’un ne rende les réfugiés responsables de la saleté des lieux », nous précise le militant. D’après Le Midi Libre, plusieurs sacs ont été remplis au cours de la journée. Des rats morts ont également été trouvés. « Nous tenons absolument à ce que ce soit propre, a notamment témoigné Fadi, un des réfugiés, au journal local. C’est pas logique qu’il y ait autant de saletés et ce n’est pas sain pour les enfants. » Cet événement a été commenté sur les réseaux sociaux.

Un « acte de propagande » selon Robert Ménard

Autre analyse à la mairie de Béziers: Robert Ménard, contacté par L’Express, s’insurge contre le « coup de communication » des réfugiés syriens, « pris en photo pour ramasser deux déchets ». « C’est de la propagande, ajoute l’ancien président de Reporters sans frontières. Ils peuvent nettoyer tout ce qu’ils veulent! Ça ne fera pas oublier qu’ils occupent illégalement des logements sociaux. Ils sont entrés en fracassant des portes! » Un « squattage » jugé « inadmissible » pour le maire, qui avait lui même tenté de déloger mi-septembre, accompagné d’un traducteur et d’une équipe vidéo. « Vous n’êtes pas le bienvenu », avait-t-il alors asséné à un réfugié syrien. Une hypocrisie pour Omar Khatiri: « Ces réfugiés occupent des appartements insalubres et vides. Cela faisait un mois et demi qu’ils dormaient dans la rue, sans que personne ne s’en préoccupe ».

Dimanche déjà, une autre vidéo controversée

La polémique sur la journée de nettoyage intervient au lendemain d’une vidéo publiée sur la page Facebook de la ville, intitulée « Clandestins à la Devèze: ça continue d’arriver! Que fait l’État ? » Sur le film de huit secondes, on aperçoit trois personnes, identifiées par la ville comme « des immigrés clandestins ». Ils semblent arriver valises à la main, « en taxi » toujours selon les dires de la ville. Le texte accuse ces derniers d’occuper des logements sociaux « en rénovation », et appelle les Biterrois à solliciter le préfet pour obtenir des explications.

La vidéo a immédiatement fait polémique dans la presse locale, forçant la ville à s’expliquer, de nouveau, sur le réseau social, quant à la véracité des faits rapportés. « Il s’agit d’un réfugié, Fayad Hikmat, qui était là depuis deux mois et demi. Il était allé chercher ses parents, sa femme et son fils », insiste Omar Khatiri. Le Midi Libre a d’ailleurs rencontré l’homme et sa famille.  » Nous sommes arrivés vendredi soir vers 18 h 30, a raconté au journal le principal concerné. Un taxi pris en charge par l’assurance nous a ramenés, car nous sommes tombés en panne. » « On est bien loin du mythe des envahisseurs, a commenté Omar Khatiri. Une manifestation « contre le racisme » doit être organisée, samedi prochain, selon les militants de l’association Cultures solidaires.

Tracts illégaux à la mairie de Lizy-sur-Ourcq: Pécresse dépose plainte contre X

Valrie Pcresse « a demand son avocat de porter plainte contre X » aprs la dcouverte de tracts de sa campagne la mairie Les Rpublicains de Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne).

Valérie Pécresse n’a pas triché, elle est victime d’une « infraction ». C’est en tout cas ce qu’affirme son équipe de campagne, qui en profite pour annoncer, dans un communiqué, que Valérie Pécresse « a demandé à son avocat de porter plainte contre X » après la découverte de tracts de sa campagne à la mairie Les Républicains de Lizy-sur-Ourcq (Seine-et-Marne).

Cette annonce intervient au lendemain de la décision de l’équipe de son adversaire Claude Bartolone (PS) de saisir la justice après avoir fait constater que cette mairie servait de point de distribution de tracts de Valérie Pécresse pour la campagne des élections régionales.

>> Lire aussi: tous nos articles sur les élections régionales 2015 en Ile-de-France

« On est en face d’un vrai dispositif à l’échelle départementale de distribution de documents politiques, or c’est totalement interdit par le code électoral, c’est un délit, cela relève du pénal », avait dénoncé l’équipe de Claude Bartolone, dénonçant « un détournement de moyens publics ».

« Les documents découverts en mairie de Lizy­sur-Ourcq avaient été livrés par l’imprimeur, à la demande de l’équipe de campagne de Valérie Pécresse, à la permanence de la fédération départementale des Républicains, située à Meaux. Ils devaient être, comme à l’habitude, retirés dans cette permanence par les équipes militantes », a expliqué vendredi soir l’équipe de Valérie Pécresse dans un communiqué. « La plainte contre X permettra d’établir les circonstances dans lesquelles ces documents ont été détournés et les responsabilités dans ce qui peut apparaître comme une infraction », poursuit le communiqué.

« Valérie Pécresse, première victime de ce procédé, souhaite connaître rapidement la vérité sur ce qui s’est passé. En outre, pour défendre son honneur et sa probité, Valérie Pécresse a demandé à son avocat d’étudier les voies et moyens permettant d’agir contre ceux qui, par leurs déclarations, y ont porté atteinte dès jeudi soir », conclut le communiqué.

Le livre de François Fillon se vend moins qu’il ne le dit

17 000 exemplaires vendus et pas 52 000 comme s’en flicite son diteur – et lui-mme sur les rseaux sociaux: Faire, le livre de Franois Fillon, a certes du succs, mais moins qu’annonc.

C’est un grand classique de l’édition: faire passer les chiffres du tirage pour les chiffres de vente. C’est à ce petit jeu que s’est livré Albin Michel, qui s’est félicité il y a quelques jours d’avoir écoulé quelque 52 000 exemplaires de Faire, le dernier livre-programme de François Fillon.

17 000 pas 52 000 exemplaires vendus

Vérifications faites, par le JDD le premier, sur le site d’Edistat, spécialisé comme son nom l’indique dans les « statistiques de l’édition », l’ex-Premier ministre en aurait en fait vendu trois fois moins, 17 000 exactement, en deux semaines: 6308 la première, 10 638 la seconde.

Le chiffre est honorable, mais bien en deçà de celui dont, y voyant « chez les Français une véritable volonté d’agir », François Fillon lui-même s’est vanté sur les réseaux sociaux – complaisamment relayé par, notamment, Le Figaro ou LCI (qui a même gonflé à 58 000 le chiffre livré par l’éditeur).

Reste que Faire caracole en tête des livres politiques de l’automne. Il effectue cette semaine la meilleure rentrée, à la 4e place, dans le classement des Essais et documents de L’Express. Loin devant Mes chemins pour l’école, vers un nouveau monde, le livre… d’Alain Juppé sorti début septembre et qui y est présent depuis un mois.

Le champion du « ni-ni ».



La Corrèze, on le sait, est une pépinière d’hommes politiques importants, mais il en est un qu’on peut considérer comme emblématique de cette sorte d’apathie bienveillante qui semble les caractériser, attitude qui le conduisit à faire au premier rang l’une des plus longues carrières des III° et IV° Républiques : Henri Queuille (1884-1970), né à Neuvic.

De par son allure même, modeste et souriante, Henri Queuille était l’archétype de l’homme normal. Cette discrétion n’interdisait pas, dans les circonstances graves courage et résolution : médecin, il s’était porté volontaire en 1914 et il avait participé dans les hôpitaux de campagne aux batailles de Verdun et de la Somme. En 1940, député et ministre dans le dernier gouvernement de la III° République, il s’était abstenu de confier les pleins pouvoirs à Pétain et il avait plus tard rejoint à Londres le général de Gaulle, participant activement à la mise en place des autorités de la Libération. Mais les situations d’exception n’étaient cependant pas celles où il se complaisait le plus. Henri Queuille était l’homme des parcours tranquilles. C’était en tout un modéré.

Pilier dès avant la Première Guerre mondiale du parti radical-socialiste, il avait mené une impressionnante carrière, commencée par son élection à la mairie de Neuvic, sa ville natale : dix-neuf fois ministre, trois fois président du Conseil (nous dirions aujourd’hui Premier ministre) entre 1948 et 1951, sous la IV° République, et quatre fois vice-président, il s’était un peu spécialisé dans la gestion de l’agriculture et des travaux publics. Il a joué un rôle important dans la création de la SNCF, en 1937, et après la guerre, dans la transformation du monde paysan sous l’influence de la mécanisation et des méthodes intensives. Mais (modération oblige), il était surtout connu pour son sens du compromis et l’extraordinaire talent qu’il manifestait à désamorcer les problèmes.

Comment ? Simplement en les écartant. On lui prête cette forte formule : « Il n’est aucun problème assez urgent en politique qu’une absence de décision ne puisse résoudre ». Et Henri Queuille se révéla un orfèvre en la matière, ajournant les questions et reportant à plus tard des solutions qui ne venaient jamais. N’aurait-il pas aussi déclaré : »La politique n’est pas l’art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent »?

Ainsi fut-il 33 ans député de la Corrèze, 5 ans son sénateur et accéda-t-il aux plus hautes fonctions de décision (si l’on peut dire) dont nous avons fait état plus haut.

Au fond, Henri Queuille fut le champion du « ni-ni » comme mode de gouvernement. Il y gagna une véritable popularité telle que lors de l’élection en décembre 1953 du Président de la République, si sa santé le lui avait permis, il aurait été à coup sûr élu. Certes, sous les III° et IV° Républiques, le président chef de l’état n’avait qu’un rôle honorifique, mais cela aurait certainement parfaitement convenu au débonnaire et souriant Henri Queuille, président on ne peut plus normal.

Le 18 février 2012, le Président François Hollande a rendu hommage à son compatriote corrézien en inaugurant un timbre à son effigie.

Tout rapprochement de la figure de Henri Queuille avec des personnes existantes où ayant existé ne pourrait qu’être que le fait du hasard, sinon du mauvais esprit.

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Jean-Vincent Placé et François de Rugy lancent leur parti, « Ecologistes! »

Les deux anciens d’Europe cologie Les Verts ont lanc officiellement leur propre parti, « Ecologistes! », ce samedi aprs-midi.

Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne, et François de Rugy, député de Loire-Atlantique, ont officiellement lancé samedi à Paris leur nouveau parti, « Ecologistes! », avec l’annonce d’une nouvelle défection dans les rangs de leur ex-formation EELV, celle de la députée Véronique Massonneau, qui les a rejoints.

>> Lire: EELV soumis au supplice de la goutte d’eau

« J’espère que ce nouveau parti sera plus dans la tolérance et l’écoute » qu’Europe Ecologie-Les Verts, a affirmé à la presse la députée de la Vienne. « On a l’impression que l’écologie représentée par EELV est un peu revêche et dogmatique ».

« Une écologie pragmatique, réaliste et positive »

Avant la réunion fondatrice d’Ecologistes! dans une annexe de l’Assemblée nationale, en présence de quelque 350 personnes selon les organisateurs, Jean-Vincent Placé a plaidé pour « une écologie pragmatique, réaliste et positive ».

« Nous avons des discussions dans l’ensemble du pays avec les socialistes » pour des alliances en vue des élections régionales de décembre, a-t-il également affirmé, évoquant les régions Rhône-Alpes-Auvergne et Ile-de-France. Outre Placé et de Rugy, et à présent Véronique Massonneau, Barbara Pompili, qui était coprésidente des députés écologistes, a également quitté EELV.

Nicolas Sarkozy n’ira « jamais » dans « On n’est pas couché »

Selon l’entourage du prsident des Rpublicains, l’mission de Laurent Ruquier « n’est pas adapte » l’poque, alors que la dfiance grandit envers la parole politique.

On n’est pas couché divise la classe politique. Après François Fillon, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu’il ne se rendrait « jamais » dans l’émission de Laurent Ruquier, diffusée le samedi soir sur France 2.

Interrogée par Metronews, l’équipe de l’ancien chef de l’Etat explique que Nicolas Sarkozy « tient à garder une parole plus solennelle et estime que ce type d’émission n’est pas adapté dans un moment où la parole politique souffre d’un manque de confiance de la part des Français ». La confrontation de l’ancien président avec Yann Moix et Léa Salamé, les deux polémistes de l’émission, n’aura donc jamais lieu.

Jean-Luc Mélenchon apprécie l’émission

Les responsables publics ont-ils leur place dans On n’est pas couché, qui mêle information et divertissement? Cette question agite la classe politique et a pris un relief particulier depuis les propos controversés tenus par Nadine Morano sur la « race blanche », lors de l’émission du 26 septembre.

Dans L’Opinion, Jean-Luc Mélenchon confie apprécier On n’est pas couché, dont il a été sept fois l’invité. « C’est une émission difficile, exigeante« , explique-t-il. De son côté, l’équipe de Bruno Le Maire, jointe par Metronews, assure apprécier le format « grand public mais qui laisse le temps de parler ».

Régionales 2015: les Français ne croient pas au référendum de Cambadélis

D’aprs un sondage Le Parisien/BFMTV publi ce samedi, 72% des Franais ne croient pas que le rfrendum propos par Jean-Christophe Cambadlis puisse « rassembler efficacement la gauche ».

Ils ne sont pas convaincus par le référendum sur l’union de la gauche, proposé par le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd’hui et BFMTV publié ce samedi, 72% d’entre eux considèrent qu’il ne permettra pas de « rassembler efficacement la gauche » dès le premier tour des régionales. En revanche, 27% sont convaincus du contraire, tandis que 1% ne se prononcent pas. Par ailleurs, 71% des personnes interrogées considèrent que le PS n’est pas « légitime à organiser seul » ce référendum.

Preuve supplémentaire de ce désaveu, seuls 8 % des Français et 18% des sympathisants de gauche se déclarent absolument certains d’aller voter, précise l’enquête.

Le patron du PS avait annoncé, le 19 septembre dernier la tenue de ce référendum surprise qui se déroulera du 16 au 18 octobre. « La question sera assez simple, vous le verrez dans quelques jours: elle portera sur ‘oui ou non à l’unité dès maintenant pour les élections régionales?' », avait-il déclaré à l’issue d’un Conseil national.

Banlieue, Islam, Poutine… Nicolas Sarkozy remet de l’eau dans son Kärcher

Le Prsident des Rpublicains s’est lch en dbut de semaine devant les membres du think thank libral Choiseul 100. Islam, Banlieues, Poutine et rseaux sociaux… Nicolas Sarkozy n’a pas retenu ses coups.

Nicolas Sarkozy muscle sa droite. L’ancien président s’exprimait en début de semaine lors du dîner annuel du club Choiseul 100, un think tank libéral qui honore les 100 premiers jeunes responsables économiques français de moins de 40 ans. Banlieues, Islam, Russie… Selon les propos rapportés par Le Point, l’ancien chef de l’Etat s’est lâché devant son auditoire, reprenant les accents droitiers de sa campagne de 2012.

Sur les banlieues

En 2005, le ministre de l’Intérieur Sarkozy promettait de « nettoyer au Kärcher » la cité des 4000, après la mort d’un enfant dans une fusillade. Dix ans plus tard, le ton n’a pas changé. Interrogé sur la question des banlieues par l’entrepreneur Aziz Zenni, Nicolas Sarkozy n’y est pas allé de main morte. « Les banlieues doivent arrêter de culpabiliser la France« , a-t-il affirmé, avant de les comparer aux ruraux qui « n’ont pas brûlé les abribus et pourtant crèvent ».

Sur la crise au Moyen-Orient

Interrogé sur la situation au Moyen-Orient, Nicolas Sarkozy a critiqué l’inaction de Barack Obama. Selon lui Bachar el-Assad « doit partir ». L’ancien président a également appelé l’islam à se réformer. « L’islam est la seule religion qui a connu son Moyen Âge après sa Renaissance« , a-t-il lancé.

Sur Poutine

Selon Nicolas Sarkozy, on fait un « mauvais procès » au président russe depuis l’annexion de la Crimée en 2014. L’ancien chef de l’Etat, qui prône un rapprochement de l’Europe avec Poutine, a rappelé que la Crimée « a été donnée à l’Ukraine un soir de beuverie », par Nikita Khrouchtchev, en 1954.

Sur les accords d’Evian

Le président des Républicains a évoqué la possibilité de réviser les accords d’Evian, qui ont mis un terme à la guerre d’Algérie, « parce que 1962, c’était il y a longtemps« . Pendant sa campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy avait failli dénoncer ces accords sur les conseils de Patrick Buisson. Selon un livre des journalistes du Monde Ariane Chemin et Vanessa Schneider, son ex-conseiller lui avait suggéré de revenir sur la disposition qui prévoit que « les ressortissants algériens résidant en France, et notamment les travailleurs, auront les mêmes droits que les nationaux français, à l’exception des droits politiques ».

Sur l’Ecologie

Le Grenelle de l’Environnement semble loin. Durant son intervention, Nicolas Sarkozy a éreinté le principe de précaution, accusé de freiner le progrès et l’innovation. Avant de se moquer des écologistes: « Au nom de l’écologie, on met des ours slovènes dans les Pyrénées et des loups russes dans les Cévennes. Pauvres bêtes ! »

Sur les réseaux sociaux

La démocratie participative, vantée par Ségolène Royal en 2007, n’est pas au goût de l’ancien Président. Nicolas Sarkozy a donné un coup de griffe aux réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook, qui créent un système qui « donne la parole à tout le monde alors que la parole doit se mériter« .

Sur les… Chauves

Pour critiquer l’égalitarisme, qu’incarnent à ses yeux les socialistes, Nicolas Sarkozy s’est laissé aller à une drôle de comparaison. « On n’a pas tous le même salaire parce qu’on ne travaille pas tous pareil (…) Ce n’est pas parce que certains sont chauves qu’on doit tous devenir chauves. Ce n’est pas une chance d’être chauve. » Qu’en pense Alain Juppé?

Yanis Varoufakis est « d’accord sur 80% des sujets » avec Emmanuel Macron

L’ancien ministre des Finances de la Grce a fait ce vendredi l’loge d’Emmanuel Macron. Avant de tmprer ses propos et de mettre en doute l’efficacit des « rformes librales » du patron de Bercy.

A première vue, rien ne les rapproche. Pire, tout semble opposer Yanis Varoufakis, « le marxiste libertaire », et Emmanuel Macron, le social-liberal décomplexé. Et pourtant… Invité vendredi de BFM TV, l’ancien ministre grec des Finances a fait l’éloge du ministre de l’Economie français, grand pourfendeur des 35 heures et du statut des fonctionnaires.

D’accord sur tout, mais pas sur les réformes

« J’apprécie beaucoup Macron et je peux vous dire que dans mes discussions avec lui, nous sommes d’accord sur 80% des choses dont on parle », a déclaré Yanis Varoufakis, qui s’est opposé cet été à l’accord conclu entre la Grèce et ses créanciers, avant de quitter Syriza, le parti d’Alexis Tsipras.

Mais l’ancien ministre a vite modéré cet éloge. « Les principaux problèmes auxquels Macron doit faire face (…) ne seront pas réglés par les réformes libérales qu’il met en place. Je crois qu’il le sait également ». Et Yanis Varoufakis de préciser : « Il est parfaitement conscient que la France ne peut pas faire ce que l’Allemagne a fait il y a dix ans ». Une référence aux réformes libérales entreprises par l’ancien Chancelier Gerhard Schroeder.

De quoi rassurer Jean-Luc Mélenchon, qui a invité Yanis Varoufakis à la dernière fête de l’Humanité? En juin, le député européen affirmait n’avoir que « mépris » et « dégoût » pour Emmanuel Macron, ajoutant que « des milliers d’hommes et femmes de gauche sont humiliés d’être représentés par des gens pareils ».