Voltige extrême

Avant-hier, j’ai exécuté un vol en avion de chasse. Une demi-heure tout à fait extraordinaire que j’ai un peu hésité à pondre un billet. Mais en même temps, si je passe sous silence une aventure aussi importante, ce blog n’a plus de raison d’être. Jeudi dernier, je me suis donc rendu à l’aéroport pour y exécuter le vol tant attendu. Si vous avez en tête L’étoffe des héros, autant oublier. Le vol ne s’est pas fait à bord d’un F-35, mais à bord d’un Fouga, qui a longtemps servi à la Patrouille de France) : un appareil impeccable pour le vol acrobatique mais qui n’a pas vraiment à un avion de chasse (il a des couleurs peu furtives). Dès le décollage, je me suis senti dans mon élément. Le Fouga manifeste une telle puissance, si bien qu’on se sent en confiance : il ne dévie pas d’un pouce de sa trajectoire en dépit des rafales de vent. C’est un vol est très différent de celui qu’on peut ressentir à bord d’un avion de tourisme ! Si le décollage est un peu décevant, je dois bien préciser qu’un vol de ce type n’est pas pour les âmes sensibles. D’ailleurs, il faut un certificat médical pour pouvoir se lancer). Si c’est plutôt pépère les premiers instants, quand le pilote vole à basse altitude, ça devient extrêmement féroce quand débute la voltige ! On ressent l’intensité de la chose dès la première figure, lorsqu’on est pressuré contre son siège en raison de la vitesse. La pression qu’on ressent sur le corps est monstrueuse. On supporte 4 G pendant certaines figures et on pèse alors 4,5 fois son poidshabituel  ! Il faut se contracter le plus possible pour ne pas s’évanouir. Enfin bon, j’ai bien conscience que décrit de cette façon, ça ressemble plus ou moins à de la torture, mais c’est véritablement une sensation géniale. Le plus pénible, en définitive, reste de basculer des G positifs aux négatifs quand on ne s’y attend pas. Ca, ça remue pas mal l’estomac. J’avais l’impression que j’étais remué par une main géante, ce qui n’est franchement pas la meilleure façon de retenir son déjeuner à l’intérieur. Et même si j’ai adoré cette expérience, j’ai été ravi (et triste, aussi) en prenant le chemin du retour. A la descente de l’avion, j’avais les jambes en coton, mais j’étais comme un coq en pâte. Je ne risque pas d’oublier ce vol en Fouga Magister avant longtemps ! Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site internet sur ce de vol en L-39 à Reims qui est très bien rédigé sur ce thème.

La philosophie d’Ayer

Philosophe d’Oxford réputé comme diffuseur, Ayer était, à certains yeux, un homme politique. radical: le Times Literary Supplement avertissait ses lecteurs que son travail avait «réussi le drapeau rouge dans la citadelle de l’Université d’Oxford ». Il est le meilleur connu, cependant, pour son «positivisme logique» et son attachement à un emploi robuste piricisme fondé sur les «données sensorielles», position connue sous le nom de «phénoménalisme». De son mieux œuvres sont Langue, vérité et logique et le problème de la connaissance, bien qu’il ait également a écrit sur le pragmatisme, la liberté et la moralité, Russell, Hume et Voltaire. Le «phénoménalisme linguistique» d’Ayer imprègne ses premiers travaux. Il informe son point de vue sur le scepticisme, la perception, la mémoire et l’identité personnelle. Dans le phénomène Enaliste, parler d’objets matériels est légitime, mais mal conçu si de tels objets sont considérés comme «en retard» ou «au-delà» de ce qui apparaît à nos sens. Sur le standard version de cette vue, les objets matériels s’avèrent être «des constructions logiques de données sensorielles ». Le type de phénomène «linguistique» d’Ayer n’appuie pas tout à fait  cette vue. Plutôt, les déclarations sur les objets matériels peuvent être réduites à des déclarations  sur les «données sensorielles» – l’information perceptuelle de l’environnement au sujet. Ce que cela  Selon M. Ayer, cela signifie que, bien que « la manière dont les données sensorielles se produisent  peut être expliqué en termes d’entités qui ne sont pas elles-mêmes observables; [la  phénoménaliste] ajoutera cependant que parler de telles entités non observables est,  à la fin, parler de données sensorielles ’.  Comment cela fonctionne-t-il, nous dit Ayer, est que toute déclaration S est réductible à une classe de  K, tant que K se trouve «à un niveau épistémologique inférieur à S, c’est-à-dire  qu’ils [les déclarations K] font référence à des «données plus difficiles». Par «données plus dures», Ayer désigne ici le  preuve primaire de contribution sensuelle.  Problématique pour Ayer, ici bien sûr, c’est que pour rejeter le phénomène plus dur  enaliste en faveur de la ligne linguistique, il écarte le terrain des explications.  force de son propre théorie. Si la postulation des inobservables est censée s’exprimer  l’apparition de modèles ou de régularités dans les données sensorielles, et pourtant de telles explications.  les nations sont elles-mêmes réductibles à ces occurrences de données sensorielles, alors  semblerait que les données de sens sont invoquées pour s’expliquer. Ayer  est conscient de ce problème et passe le pouvoir explicatif au subjonctif  conditionnel. En d’autres termes, les régularités dans les données sensorielles sont expliquées par des hypothèses.  des déclarations sur les données de sens que l’on recevrait dans certaines conditions. Donc pour  Par exemple, le fait qu’un arbre existe dans un jardin s’explique par le lien hypo-  demande thétique que quiconque va dans ce jardin recevra des impressions sensorielles  de type arbre. On peut supposer que l’arbre existe comme cause de ces sens-  impressions, mais le sens de cette déclaration ne peut pas être plus  que l’affirmation selon laquelle se trouver dans une certaine région spatio-temporelle (le jardin)  sion impressions d’un type d’arbre.