Standing ovation à New York pour Christiane Taubira

Accueillie en star par les tudiants de l’universit de New York, l’ex-garde des Sceaux Christiane Taubira a refus de se prsenter comme une future candidate et affirm sa loyaut Franois Hollande.

Elle goûte des jours meilleurs que ceux qu’elle a connus au gouvernement. Invitée de longue date par l’université de New York (NYU), l’ex-garde des Sceaux Christiane Taubira a été triomphalement accueillie par les étudiants en droit. L’auditorium qui la recevait affichait complet et le public a salué son entrée par une ovation debout, qui l’a visiblement émue.

Christiane Taubira a gratifié les étudiants d’un long exposé sur l’importance du droit et de l’Etat dans la préservation de l’égalité entre les citoyens et de leurs libertés. « On vous aime ! », « 2017 ! », ont lancé certains spectateurs à la fin de son intervention. Pendant une séance de questions, plusieurs personnes l’ont pressée de rester impliquée dans la vie politique et de se présenter à l’élection présidentielle de 2017. Mais elle a refusé de répondre.

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« Je ne réponds pas à cette question parce qu’elle est nulle et non avenue », a-t-elle répondu un peu plus tard au cours d’un court point de presse, en réponse à une nouvelle interrogation sur 2017. « Je participerai à la campagne ». Comment ? « Vous verrez bien », a-t-elle affirmé, visiblement agacée par ce feu de questions sur son avenir politique. « Il y a autre chose d’important que ma destinée », a-t-elle insisté.

Evoquant les difficultés actuelles que connaît la société française, Christiane Taubira a estimé « il y (aurait) du travail pour les candidats de 2017″. Interrogée sur son attitude vis-à-vis de François Hollande une fois sortie du gouvernement, elle a haussé le ton : « Je suis loyale au président de la République et je le demeurerai ! »

Virus Zika: la ministre des Outre-mer relativise le risque

La ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a relativis vendredi la recommandation de Marisol Touraine aux femmes enceintes de diffrer d’ventuels voyages dans les Antilles et en Guyane o l’pidmie de Zika se rpand.

Jeudi, la ministre de la Santé Marisol Touraine a « fortement » recommandé aux femmes enceintes de différer d’éventuels voyages aux Antilles ou en Guyane, à cause de l’épidémie de Zika. Une recommandation pas nécessaire selon la ministre des Outre-mer. « Moi, il me semble qu’il n’y a pas des solutions aussi drastiques (à prôner) que de dire ‘n’allez pas dans les Antilles-Guyane' », a ainsi déclaré George Pau-Langevin vendredi sur Sud Radio et Public Sénat.

« Un risque très limité »

« La particularité du Zika par rapport à la Dengue ou au Chikungunya, qui sont un peu des maladies similaires, c’est qu’on suspecte un risque de malformations pour les bébés. Donc c’est vrai qu’il faut être prudent, mais à mon sens une femme (enceinte) qui met du produit antimoustique, qui dort avec une moustiquaire ou avec une clim’ fraiche, elle a un risque très limité », a ajouté la ministre des Outre-mer, tout en rappelant que « la Réunion n’est absolument pas concernée ».

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L’épidémie de Zika touche actuellement une partie des Antilles et de l’Amérique du Sud, notamment en Guyane et au Brésil où les autorités sanitaires ont constaté une augmentation importante du nombre de bébés affectés de microcéphalie (diminution du périmètre crânien).

« Il est clair que puisque l’épidémie maintenant est en Amérique latine, notamment au Brésil, elle s’est étendue à la Guyane et aujourd’hui à la Martinique ». Mais du fait de l’expérience de la lutte contre le chikungunya, « tout ce qui consiste à lutter contre les moustiques est mis en oeuvre dans les territoires », « éliminer les eaux dormantes », « nettoyer les gouttières », a assuré George Pau-Langevin.

Marine le Pen et la droite européenne fustigent l’Union Européenne

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 29/01/2016 à 10:49, mis à jour à 13:19

La droite européenne s’est livrée jeudi soir, 28 janvier, à une attaque en règle contre l’Union européenne, qualifiée de « monstre », au cours d’une réunion organisée à Milan (nord) par la Ligue du Nord, le parti anti-euro et anti-immigrés, en présence de Marine Le Pen, présidente du Front National.

Christiane Taubira est arrivée à New York

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 29/01/2016 à 13:26

L’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira est arrivée à New York jeudi 28 novembre en fin d’après-midi, au lendemain de sa démission du gouvernement, un déplacement privé à l’invitation de l’université NYU.

Un élu FN dérape au conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie

Lors de la premire sance du nouveau conseil rgional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, des lus Front national ont cherch destabiliser le prsident de rgion Xavier Bertrand. Ce qui a entran une escalade dans les propos tenus.

13 heures. C’est la durée de la première séance du tout nouveau conseil régional de Nord-Pas-de-Calais-Picardie. L’ordre du jour ne comptait pourtant qu’une dizaine de points. Mais c’est la multiplication des procédures à l’encontre du nouveau président Les Républicains de la région, Xavier Bertrand, notamment par le conseiller régional Front national Philippe Eymery, qui a prolongé l’exercice généralement un peu plus policé.

Objectif de ces multiples interruptions de séance? « Pousser à bout » Xavier Bertrand, comme l’écrit Le Monde, qui relate l’information. Sans y parvenir. D’où l’escalade.

« Vous nous prenez pour des niacoués?! »

Vers 22 heures, les élus frontistes ont brandi des cartes sur lesquelles était inscrit « Je suis Calais », « Je suis Grande-Synthe ». Dans le chahut qui a suivi, l’un des conseillers FN, Jacques Danzin, a lancé à l’attention de Xavier Bertrand: « Vous nous prenez pour des niacoués?! ». Le président de région lui fait répéter sa phrase.

Peu avant 23 heures, Gérald Darmanin, vice-président LR, annonce qu’il sera donné une suite juridique à cette déclaration, au vocabulaire « infâme et insupportable », au « relent colonial ».

Anne Hidalgo voudrait supprimer des arrondissements de Paris

La maire de la capitale envisage de fusionner certains arrondissements l’chelon administratif. Les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements ne formeraient ainsi plus qu’une seule et mme unit administrative.

La maire de Paris Anne Hidalgo souhaite réduire le nombre d’arrondissements à Paris, d’ici 2020. Son idée: fusionner les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements, révèle Le Monde, qui a pu consulter une note de la Ville.

Un changement purement administratif

En réalité, les arrondissements ne disparaitraient pas pour en former un nouveau, c’est simplement au niveau administratif que – celui de la représentation politique – le changement se ferait sentir. Les arrondissements rapprochés n’auraient plus qu’un seul maire. La mairie se défend de tout calcul politicien: cette fusion « serait neutre sur l’équilibre politique actuel entre majorité et opposition au Conseil de Paris », précise la note, consultée par Le Monde. Il y aurait, après regroupement, 9 maires de la majorité contre 8 de l’opposition.

L’autre scénario consisterait à fusionner les 5e, 6e, 7e, 8e et 9e arrondissements. Mais celui-là, en revanche, modifierait l’équilibre politique et il est donc a priori écarté.

Le Monde explique que ces propositions « devront être votées dans les arrondissements avant d’être soumises au conseil de Paris des 15 et 16 février ».

Christiane Taubira quitte son ministère à bicyclette

Comme son habitude, l’ancienne ministre de la Justice a quitt une dernire fois son ministre vlo. Elle s’est arrte plusieurs fois pour saluer des passants qui l’applaudissaient.

C’est « avec panache » et fidèle à son style que Christiane Taubira a quitté une dernière fois le ministère de la Justice, place Vendôme à Paris. L’ancienne garde des Sceaux a enfourché son vélo juste après la cérémonie de passation de pouvoir mercredi. Sous des applaudissements du personnel, et accompagnée d’une foule de caméras, elle a été saluée par des passants devant le bâtiment.

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Christiane Taubira, dont la démission avait été annoncée dans la matinée, avait auparavant accueilli sur le perron, et avec deux bises, son successeur Jean-Jacques Urvoas. Ce dernier était arrivé plus classiquement dans une berline grise.

Un casque et un vélo jaune

A la sortie d’un court entretien avec le nouveau ministre, Christian Taubira, souriante, a dans un petit discours remercié ses collaborateurs et le personnel de la place Vendôme. Après avoir étreint quelques personnes, et distribué des baisers de la main, l’ex-garde des Sceaux a, sous les applaudissements, enfilé une doudoune, coiffé un casque et enfourché un vélo jaune (un Décathlon, si vous vous posiez la question) qui l’attendait.

Pendant ses trois ans en tant que ministre de la Justicelle avait l’habitude de faire le trajet jusqu’à l’Elysée pour se rendre par exemple au Conseil des ministres. Elle a cette fois été ralentie par une foule de journalistes, dont certains l’ont suivie à moto.

Valls « salue l’action » de Christiane Taubira

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 27/01/2016 à 18:17

Manuel Valls a « salué » mercredi 27 janvier 2016 « l’action de Christiane Taubira » au ministère de la Justice, sans développer davantage, en introduction de sa présentation de la révision constitutionnelle devant la commission des Lois.

Déchéance de nationalité: trois questions pour tout comprendre

Manuel Valls a dtaill ce mercredi les modalits de la rvision constitutionnelle ouvrant la voie la dchance de nationalit pour les binationaux coupables de crimes ou dlits terroristes.

Un véritable jeu d’équilibriste. Manuel Valls a dévoilé ce mercredi en Commission des lois les contours de la révision constitutionnelle annoncée par François Hollande aux parlementaires réunis en Congrès après les attentats du 13 novembre. Depuis, la question de la déchéance de nationalité a accaparé les débats sur la scène politique et a été fortement décriée. Des manifestations auront lieu ce week-end dans toute la France pour contester cette réforme et la prolongation de l’état d’urgence. Un véritable bourbier pour une mesure qui, in fine, n’est que « symbolique », selon les termes du Premier ministre.

Qui peut être déchu de sa nationalité?

L’équation du gouvernement était particulièrement ardue. Peut-on limiter cette déchéance de nationalité aux seuls binationaux, sans graver dans le marbre de la Constitution un traitement différencié des Français, selon qu’ils possèdent ou non une ou deux nationalités?

La réponse est oui. Le gouvernement va donc ratifier la convention de l’ONU sur la réduction des cas d’apatridie signée en 1961. Dans son article 8, ce texte interdit en effet aux pays signataires de priver de priver de sa nationalité un individu « si cette privation doit le rendre apatride ». Une façon de cibler les binationaux sans jamais les mentionner dans la Constitution ou dans la loi d’application.

Les Français n’ayant aucune autre nationalité ne risqueront donc pas l’apatridie. Mais ils pourront se voir priver de l’ensemble des droits civiques attachés à cette nationalité. A savoir les droits de vote et d’éligibilité ou encore l’accès à des emplois publics. Cela permet au gouvernement de calmer les ardeurs des partisans de la « déchéance pour tous ».

Pour quels motifs?

Comme attendu, la déchéance de nationalité pourra s’appliquer aux binationaux jugés coupables de crime terroriste. Mais de façon plus surprenante, Manuel Valls s’est dit favorable à l’élargissement de son champ d’application aux délits les plus graves. Le Conseil d’Etat s’y était pourtant opposé le 11 décembre dernier lorsqu’il avait été chargé de s’exprimer sur le projet de révision de l’exécutif. « La plupart de ces infractions, notamment celles qui ne sont pas de nature criminelle, ne sauraient justifier une sanction aussi grave que la déchéance, laquelle pourrait être regardée comme étant disproportionnée » était-il indiqué dans l’avis.

Le gouvernement a donc décidé de passer outre les arguments de la plus haute juridiction administrative. Une véritable caution pour la droite, qui en avait fait une condition à son soutien au texte. Joint par L’Express, un conseiller à Matignon confirme une volonté de « rassembler » autour de ce texte. « Il faut préciser que l’inclusion des délits figurait dans le projet initial du gouvernement. Cela permet notamment de viser potentiellement des actes de complicité. Mais il est vrai que ce choix devrait satisfaire l’opposition. »

Encore faut-il savoir si les sanctions seront prononcées dans le cadre d’une décision administrative ou si elle sera décidée par un juge pénal, dans le cadre d’une peine complémentaire. Au moment où nous écrivons, la seconde option serait privilégiée. Ce qui signifie que la déchéance ou la privation des droits civiques pourront être contestées en appel. Pour continuer dans ce jeu d’équilibriste, ce choix serait plutôt de nature à rassurer la gauche.

Et concrètement ça donne quoi?

En incluant les délits dans sa réforme, l’exécutif n’a pas fait dans la demi-mesure. La déchéance de nationalité et la privation des droits civiques attachés à la nationalité française concerneront bien les actes liés au terrorisme, mais plus largement les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation.

Ce choix n’est pas anodin, car ces « intérêts fondamentaux » tels qu’ils sont aujourd’hui définis en droit français dépassent les seuls actes de terrorisme. Le terme est vague, et laisse planer le doute sur les actes effectivement susceptibles d’être sanctionnés par la déchéance.

Selon le code pénal, ils s’entendent au sens de l’indépendance de la nation, de l’intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, de l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel. » Sur ce point, le conseiller à Matignon confirme que les crimes et les délits visés par la déchéance seront définis et listés dans la proposition de loi, qui devrait être dévoilée vendredi soir ou lundi matin. Cette liste sera limitative, promet notre source.

EN IMAGES. Christiane Taubira: quatre ans à la Justice en dix phrases-choc

La garde des Sceaux a remis sa dmission ce mercredi. En presque quatre annes, son parcours au ministre a t marqu par ses rformes, son style ainsi que ses dclarations, dont voici quelques extraits.

Elle devait porter une réforme de la Constitution, voulue par François Hollande, mais ce sera sans elle. Christiane Taubira quitte le gouvernement ce mercredi sur un « désaccord politique majeur ». L’ancienne ministre de la Justice ne s’est jamais gênée pour dire haut et fort ce qu’elle pensait. Exemples illustrés:

Christophe Josset

AFP / THOMAS SAMSON (montage photo)

Celle devenue une icône de la gauche est une spécialiste des discours politiques parsemés de références littéraires, souvent empruntées à la poésie.

EN DIRECT >> Les réactions politiques après l’annonce de la démission de Christiane Taubira

Lors de la conférence de presse pour son départ, elle cite ainsi Aimé Césaire: « Nous ne livrerons pas le monde aux assassins d’aubes ». La ministre démissionnaire fait une allusion lyrique à la révision de la Constitution visant la déchéance de nationalité, poussée par le « péril terroriste ».

Christophe Josset

AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET (montage photo)

Et c’est ce même projet politique qu’elle désapprouve, au-delà de la méthode. La peine d’indignité nationale -rebaptisée- « serait un acte symbolique mais les symboles portent leurs charges », expliquait-elle sur France Inter la semaine dernière. Un symbole qu’elle « n’aurait pas revendiqué », une façon de souligner son désaccord acté avec le président François Hollande et sa décision après les attentats de novembre et janvier sur Paris et sa région.

Christophe Josset

REUTERS/Charles Platiau (montage photo)

Mais sa démission du poste de garde des Sceaux tient également à d’autres raisons politiques. Entre Manuel Valls et elle, les relations devenaient crispées: son remplaçant, Jean-Jacques Urvoas, est d’ailleurs un proche de l’ancien maire d’Ivry. « Je ne supporte pas d’avoir un patron », glissait-elle dans le New York Times dès 2013. Le Premier ministre, lui, présentera quoiqu’il arrive la dernière mouture du texte de loi d’ici ce mercredi soir.

Christophe Josset

AFP / PATRICK KOVARIK (montage photo)

La rupture avec les chefs de l’Etat et du gouvernement était en fait actée depuis samedi, d’après l’entourage de François Hollande. Les trois sont arrivés à la conclusion « commune et partagée que la cohérence devait conduire à son départ du gouvernement ». Christiane Taubira a expliqué sur son fil Twitter, peu après l’annonce officielle, sa version des faits: « Parfois résister c’est rester, parfois résister c’est partir. »

Christophe Josset

REUTERS/Charles Platiau (montage photo)

En près de quatre ans, l’ex-ministre de la Justice est devenue une icône de la gauche pour les combats et projets qu’elle portait. Surtout celui de la réforme du mariage homosexuel. François Hollande a salué ce « rôle majeur » joué pour faire aboutir sa promesse de campagne « avec conviction, détermination et talent ». Ses échanges avec les députés sur ce thème rythment les débats houleux de l’Assemblée nationale avant l’adoption définitive, en avril 2013.

Christophe Josset

AFP / PIERRE VERDY (montage photo)

Le mariage pour tous a notamment fait d’elle une des cibles favorites de la droite, de l’extrême droite, et d’attaques racistes. Face aux critiques de l’opposition « vivant dans un igloo », elle répond encore avec la verve du poète: « Vous pouvez garder le regard obstinément tourné vers le passé. » A une droite qui fulmine parfois, elle répond avec René Char, Emmanuel Lévinas, le poète guyanais Léon-Gontran Damas, et des extraits du code civil.

Christophe Josset

AFP / FRANCOIS GUILLOT (montage photo)

« Cette violence est incommensurable », estime-t-elle dans Paris Match l’année dernière, rappelant que ces attaques la visant personnellement ont lieu depuis son arrivée, le 17 mai 2012, peu après l’élection de François Hollande. Une haine à laquelle elle fait face: « Ils n’auront pas mon suicide », lâche la ministre démissionnaire à l’hebdomadaire.

Christophe Josset

AFP PHOTO / JACQUES DEMARTHON (montage photo)

Son style était aussi celui de la franchise, n’hésitant pas à tacler un journaliste dont les propos lui déplaisent. Comme David Pujadas, qui ne « maîtrise pas les choses » lors de l’émission Des paroles et des actes, en septembre 2013.

Christophe Josset

REUTERS/Philippe Wojazer (montage photo)

Aux journalistes du Monde qui insistent en 2014 sur ses contradictions au sujet de l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy, après avoir brandi imprudemment des documents lisibles en conférence de presse, elle rétorque: « J’ai beau être une sorcière d’Amazonie, il y a des limites à mon pouvoir. »

Christophe Josset

REUTERS/Jacky Naegelen (montage photo)

Facétieuse, l’ancienne garde des Sceaux n’hésite pas à enjoliver ses déclarations de traits d’humour. Fatiguée d’un voyage en Guyane, elle assure avec un sourire avoir « un corps de vieille femme et un emploi du temps de jeune fille » à Marianne.

Christophe Josset

AFP / EMMANUEL DUNAND (montage photo)

Dernier exemple (bonus) de sa communication particulière: elle feint d’ignorer qui est Marine Le Pen pendant une interview accordée à la chaîne i>Télé, il y a un an. Une pique de plus dans la liste d’une spécialiste du genre.