Accessibilité moderne

Ah, Tirana. Voilà un moment déjà que je rêvais d’y mettre les pieds. Ce que j’ai enfin pu faire la semaine dernière, dans le cadre d’un excellent voyage de groupe. Oui, je sais. Cette découverte ne vous semble pas si fascinante que ça. Je sais bien que de nos jours, c’est une destination parmi d’autres. Mais j’aimerais vous retirer l’espace d’un instant le regard blasé avec lequel nous accueillons ce genre d’information. Souvenez-vous qu’il y a encore quelques dizaines d’années, la plupart des personnes restaient toute leur existence à la même place. Ils n’en bougeaient pas, ou alors pour se rendre dans la ville voisine. Les choses ont bien changé. Désormais, le train ou le Blablacar font qu’on peut faire un saut n’importe où dans le pays en deux temps trois mouvements. Et c’est comme cela partout. L’avion contribue quant à lui à réduire les distances internationales, et de fait, nous visitons la planète avec une telle facilité que nous n’y faisons même plus gaffe ! Cette accessibilité des choses se retrouve bien au-delà du voyage. Grâce à internet, par exemple, c’est le mythe de la bibliothèque universelle qui devient enfin une réalité. C’est simple : il faut remonter à l’invention de la roue pour trouver une invention aussi révolutionnaire ; nous avons accès à l’information en tout lieu et à tout moment. Et cette révolution n’en est qu’à ses débuts ! La période présente est absolument merveilleuse et, malheureusement, nous n’en profitons pas assez. Le développement technologique suit une courbe hyperbolique absolument fascinante, et je me demande bien où tout cela nous mènera d’ici quelques décennies ! Bien entendu, tout n’est pas parfait en ce monde. Nous avons même quelques sacrés retours en arrière, de temps à autre, comme ce référendum anglo-saxon initié par Cameron. Mais il serait bon de garder à l’esprit la chance que nous avons de vivre en début de troisième millénaire, à une époque où l’on peut tellement voyager et vivre dans une société où l’on vit plus longtemps et bien mieux ! Il n’y a aucune nostalgie à avoir quant aux siècles passés : l’homme n’a jamais aussi bien vécu qu’ici et maintenant ! Si vous êtes en quête de votre prochaine destination vacances, je vous invite à consulter ce site : c’est là que j’y ai déniché mon voyage de groupe en Albanie, et l’on y trouve pas mal de destinations qui font rêver.

tirana

Affaire Théo: la classe politique condamne les policiers (sauf Marine Le Pen)

De Jean-Luc Mélenchon à Jean-François Copé, les politiques ont fustigé les agissements des agents impliqués dans les faits qui ont débouché sur l’ouverture d’une enquête pour le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois.

C’est l’unanimité moins une voix. A l’exception de Marine Le Pen, la classe politique a condamné d’un bout à l’autre du spectre partisan les actes des policiers mis en examen pour viol et violences volontaires en réunion dans le cadre de l’enquête sur le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois.

Ce mercredi, plusieurs élus Les Républicains ont réclamé des « sanctions exemplaires », tout en disant respecter « la procédure en cours ». Le maire LR d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza avait lui-même condamné dès ce week-end des « faits extrêmement graves ».

« Voyous de la police »

« Si les faits sont avérés, c’est monstrueux et ça doit donner lieu (…) à une très grave sanction », a jugé le député-maire de Meaux Jean-François Copé à l’antenne de BFMTV/RMC, soulignant son « indignation et son écoeurement ».

Christian Estrosi a quant à lui salué la « visite du Président de la République » François Hollande, qui s’est rendu au chevet du jeune homme mardi. « Je dis que quelques voyous de la police qui seraient à l’origine de cette tragédie doivent être sanctionnés extrêmement lourdement. Un viol c’est un crime, un acte criminel, et trois individus n’ont pas le droit de salir toute la police française », a-t-il fustigé sur RTL.

Saluant également « le geste du Président de la République », le député de l’Oise, Eric Woerth, a adressé une pensée « à tous les policiers qui font bien leur travail (…) et qui se voient salis par le geste d’un des leurs ». « Les sanctions doivent être exemplaires. Je pense à la famille de ce jeune et à ce jeune », a-t-il ajouté à l’antenne de France Inter.

« Seule l’exemplarité est républicaine »

« C’est toute la jeunesse des quartiers populaires qui est humiliée par ce qui s’est passé » a déclaré la candidate à la présidentielle Rama Yade sur TV5Monde, mardi.

A gauche, le candidat à la présidentielle Benoît Hamon a « condamné fermement » les « violences inacceptables » des policiers.

« Seule l’exemplarité est républicaine. A défaut, la défiance frappe toute l’institution #AvecTheo », a pour sa part tweeté l’ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira.

« Soutien à Théo et sa famille. Expulsion des tortureurs de la police républicaine », a tweeté Jean-Luc Mélenchon.

Au sein du gouvernement, Patrick Kanner, ministre de la Ville, a déclaré lundi sur franceinfo que « plus on avance depuis trois jours, plus on s’aperçoit qu’il y a manifestement eu des choses inacceptables dans cette interpellation ».

A l’Hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois où le jeune homme de 22 ans est soigné, François Hollande a salué la « dignité » de Théo, mardi après-midi.

Le même jour, à l’Assemblée nationale, le ministre de l’intérieur Bruno Le Roux a rappelé « à leur devoir d’exemplarité tous les fonctionnaires de police et de gendarmerie. »

La voix dissonante de Marine Le Pen

En revanche, Marine Le Pen a d’abord apporté son soutien aux forces de l’ordre. « Mon principe de base, c’est d’abord: je soutiens les forces de police et de gendarmerie, sauf démonstration par la justice qu’ils ont commis un délit ou un crime », a déclaré sur LCI la candidate FN à l’élection présidentielle.

Sur BFMTV, Florian Philippot a déclaré de son côté que « si les faits sont avérés, c’est terrible, c’est très grave, on parle de viol. Et en même temps, ce n’est pas parce que des personnes auraient fait quelque chose d’inacceptable qu’il faut jeter l’opprobre sur tout la police nationale. »

Rattrapage in extremis

La fin de session approche (la dernière séance est prévue le 22 février). Autrement dit, les trois prochaines semaines constituent la dernière des chances de faire passer des dispositions législatives avant le changement de majorité.

Plusieurs propositions de loi ressemblent davantage à des voitures-balais. Ainsi, celle sur l’accaparement des terres agricoles, ou celle sur les obligations déontologiques applicables aux membres du Conseil constitutionnel ont été déposées en décembre par le groupe socialiste en vue d’une adoption rapide. Elles visent à faire passer des dispositions qui étaient dans un autre texte, mais qui ont été censurées par le Conseil constitutionnel (notamment car cavaliers législatifs).

Le parcours de la proposition de loi relative aux modalités de calcul du potentiel fiscal agrégé des communautés d’agglomération issues de la transformation de syndicats d’agglomération nouvelle, est encore plus à part. 

Réalisant qu’un amendement adopté à la loi de finances rectificatives pour 2016 posait des problèmes aux quelques agglomérations concernées (surtout en Ile-de-France), certains députés ont estimé qu’il fallait rectifier la situation. Le sujet est très technique, mais on comprend qu’une dérogation d’ordre fiscale a été supprimée un peu vite, et qu’à défaut d’une meilleure solution, il faudrait plutôt la prolonger.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le temps presse. Le parcours de ce texte va donc être presque aussi rapide qu’un projet de renouvellement de l’état d’urgence… et sans doute jamais vu pour une proposition de loi !

Le député socialiste Dominique Lefebvre l’a déposée le 2 février, y ajoutant la cosignature du président de la Commission et du président du groupe socialiste. Elle a été examinée en Commission des finances ce mardi 7, et le sera en séance jeudi 9. Le Sénat devra l’adopter conforme ensuite, pour qu’elle soit applicable.

Après avoir rappelé le contexte, D. Lefebvre a précisé qu’elle avait fait l’objet d’un accord entre l’Assemblée, le Sénat et le gouvernement… il n’y avait pas tellement le choix vu les délais contraints.

Petit hic : il semble qu’il ait oublié d’inclure dans la discussion préalable les députés de son groupe siégeant à la Commission des finances. Auteur de l’amendement initial décrié, la députée Christine Pires-Beaune a reconnu que son amendement était une maladresse sur la forme, mais qu’elle pensait avoir raison sur le fond… elle s’est donc opposé à cette proposition de loi signée par le président de son propre groupe politique !

Même position pour la députée socialiste Monique Rabin, qui a pointé le manque de discussion en interne, et regretté les délais.

Bref, ce qui était conçu comme une simple rectification a finalement été plus compliqué que prévu, et on a vu poindre des différences de points de vue, selon les territoires.

Finalement, sous l’impulsion du président Gilles Carrez, la proposition de loi a été modifiée par deux amendements rédigés en pleine réunion pour cadrer un peu plus les choses. Reste à savoir si ces modifications compromettront ou non l’adoption définitive et urgentissime du texte.

François Fillon reçoit le soutien des sympathisants de la Manif pour tous

Alors que Frigide Barjot, ancienne égérie de la Manif pour tous, a lancé vendredi une pétition en faveur de l’ancien Premier ministre, l’actuelle présidente Ludovine de la Rochère a également affirmé son soutien à François Fillon.

Alors qu’il continue de chuter dans les sondages, et que la rumeur d’un plan B chez Les Républicains se fait chaque jour plus forte, François Fillon peut encore compter sur le soutien indéfectible des principaux opposants à la loi Taubira.

C’est la médiatique Frigide Barjot, ancienne égérie du mouvement, qui a lancé la première initiative, en mettant en ligne une pétition intitulée « Fillon tiens bon ». Déjà signé par plus de 10 000 personnes, le texte appelle « tous les défenseurs de la filiation et de la famille » à continuer à soutenir l’ancien Premier ministre.

François Fillon a également reçu samedi le soutien public de l’actuelle présidente de la Manif pour tous, Ludovine de la Rochère. Celle-ci, interrogée par l’AFP, maintient que le candidat demeure « l’incarnation » des changements sociétaux auxquels continuent de croire les sympathisants du mouvement d’opposition au mariage pour tous et l’adoption par des couples de même sexe.

« Pas d’alternative qui porterait la même ligne »

« Le vote François Fillon a été plus fort au sein de la Manif pour tous qu’il ne l’a été chez les membres de la droite et du centre », a-t-elle rappelé. Car l’ancien Premier ministre a, selon elle, « créé une très forte attente en donnant une place importante » dans son programme à « la filiation, la famille et les enfants ». Loin de penser à un éventuel candidat de remplacement, Ludovine de la Rochère affirme qu’ « il n’y a pas de plan B », « d’alternative qui porterait la même ligne ».

François Fillon avait en effet placé ces question au coeur de sa campagne, au point de devenir le candidat plébiscité par les anti-mariage pour tous. Il avait notamment reçu le soutien de l’organisation Sens Commun, dont la présidente Madeleine de Jessey l’avait également défendu sur Twitter.

TÉMOIGNAGES >> Ils avaient choisi Fillon, le Penelopegate est « dur à avaler »

Affaire Fillon : Les Républicains gardent le cap…

Un Plouc Chez les Bobos :

https://blogs.mediapart.fr/cuenod/blog

T. Soulcié :

http://www.soulcie.fr/

Wingz :

http://www.wingz.fr/

Deligne :

http://deligne-dessins.tumblr.com/

Conversation avec Jacques Attali (Blog de Jacques Attali) :

http://blogs.lexpress.fr/attali/

Des pellicules plein la tête (Blog de Christophe Carrière) :

http://blogs.lexpress.fr/cinema/

Nouvelle formule (Blog de l’Express par Eric Mettout) :

http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/