Reims, la tête à l’envers

Mardi dernier, j’ai fait explosif voltige aérienne. Un truc que je rêvais de vivre depuis une paire d’années, mais que je différais tout le tempsaux calendes grecques. Mais pas cette fois. Tout a commencé à l’aéro-club, où j’ai fait la connaissance de mon ange-gardien, Robin. Celui-ci m’a tout d’abord fait découvrir l’avion (un un Cap 10 Bceux qui connaissent), puis m’a fait passer le parachute comme un sac à dos. Puis on est partis pour 15 minutes de folie en altitude. J’ai senti estomac faire du yoyo entre boucles, vols sur le dos et autres renversementsIl me semble bien avoir dit quelques obscénités à plusieurs reprises. Mais heureusement, le pilote y était manifestement coutumier du fait. A partir d’un moment, j’ai commencé à me sentir mal, et Chris a décidé de ralentir la cadence. Mais mon estomac et j’ai dû user du petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement fourni juste avant le vol. Ma fierté m’a encore une fois été fatale : je n’aurais pas dû répéter que ça allait bien alors que je sentais mon estomac vouloir sortir de mon corps. Le sac à vomi est loin d’être systématique, en réalité. Théo se calque sur les réactions du client pour qu’il ressorte en forme. Comme il le dit lui-même après l’atterrissage: l’objectif n’est pas tant de sidérer les gens lors de l’expérience que de leur faire ressentir l’ivresse de la voltige. Le but n’est en aucun cas de vider l’estomac. Ceci dit, cet incident reste anecdotique et ne gâche en rien l’expérience. Au cours des manoeuvres, les figures m’ont fait découvrir les sensations qu’on supporte entre -3G et 5,9G. C’est-à-dire que par moments, je pesais 5,9 fois notre poids normal ! Je vous laisse deviner les impressions que cela offre. Le plus dur, c’est finalement quand on est en micro-gravité : ce sont elles qui rendent rapidement malade. En hyper-gravité, le déjeuner reste bien tranquillement dans l’estomac. Alors qu’en micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir découvrir le monde. Vers la fin, Johan est allé jusqu’à me donner rênes de l’appareil pour un court instant. J’ai ainsi pu réaliser un petit tonneau avant qu’on ne doive retourner à l’aérodrome ! Ete le feu d’artifice de sensations fortes pas mal de temps à se calmer que quelques heures après avoir regagné la terre ferme. Si vous n’avez jamais tenté, je vous invite chaudement à vous lancer. Ca vaut vraiment le coup de tenter ce genre de chose que l’on n’a pas d’accomplir. Une chose est sûre, si on m’en offrait un autre, je ne dirais pas non (par exemple, pour mon anniversaire) ! Mais en ayant l’estomac à vide, cette fois. Je vous mets en lien la page où j’ai trouvé mon expérience de voltige aérienne. Avis aux amateurs….Retrouvez toutes les infos sur cette expérience de baptême en avion de voltige à Reims en suivant le lien.

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