Expérience de motoneige

Certains réduisent l’hiver à ses gastros, ses grippes et ses chutes de température. Et c’est vrai que c’est aussi tout cela. Mais pour ma part, j’y vois surtout les nombreuses possibilités d’amusement que cette saison offre à tout bout de champ ! Il y a peu, par exemple, j’ai opéré une balade en motoneige à Pra-Loup. J’en avais déjà pratiquée une l’année dernière, et j’avais bien apprécié cette découverte. Et une fois encore, je n’ai pas été déçu. La motoneige offre une expérience vraiment insolite, de mon point de vue, parce qu’on a en même temps le charme de la moto et l’ivresse de la glisse. Rien que ça suffirait à mon bonheur, en fait. Mais c’est plutôt l’ambiance unique qu’elle fournit qui me captive, en définitive. En effet, quand vous pilotez au beau milieu de la neige et que l’obscurité survient, c’est vraiment magique : l’univers se limite alors au ronronnement des moteurs dans le silence ambiant. Vous avez subitement la sensation d’être dans un monde post-apocalyptique. C’est assez bizarre, que ces moments de solitude me charment tant. Peut-être est-ce lié à un ras-le-bol de l’actualité, un peu trop hystérique à mon goût. Toujours est-il que je trouve énormément de plaisir dans ces sorties loin de tout. Quand vous vous retrouvez au coeur des éléments, vous commencez subitement à voir les choses différemment. La nature fait son effet à votre insu. Evidemment, la croissance économique indiffère totalement les sapins, et Vladimir Poutine ne passionne pas plus les rochers. Et, en évoluant dans ce paysage, vous prélevez sans même vous en rendre compte un peu de ce flegme ambiant : vous revenez du coup d’une telle sortie décontracté. Je crois que tout le monde gagnerait à se distancier un peu des événements, de temps à autre. Il y aurait probablement moins de colères sur nos écrans. Et ça ne ferait pas de mal ! Depuis cette expédition en motoneige, j’observe d’un oeil plus paisible les informations. Et je dois dire que ma famille savoure ma transformation. ;-) Voilà le site par lequel je suis passé pour cette balade en motoneige, pour ceux que l’aventure intéresse. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site internet sur cette expérience de randonnée en motoneige à Pra-loup qui est très bien rédigé sur ce sujet.

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Pour réduire le risque cyber, miser sur l’humain

Même si le chiffre a été divisé par 10 en 10 ans, on dénombre aujourd’hui 100 000 bugs par million de lignes de code (pour rappel, Microsoft office 2013 comptait 48 millions de lignes de codes). Pour Alain Bouillé, le salut en matière de cybersécurité viendra de la mise en œuvre du concept de “Security Inside” ; c’est-à-dire, développer en intégrant dès l’origine la sécurité. Et, Alain Bouillé de considérer que “développer de façon sécurisée, c’est à la portée de tout le monde à condition de recevoir les bonnes formations !”. Pour Alain Bouillé, la maîtrise du risque cyber ne se réduit pas uniquement à une question de budget. C’est aussi une question de “culture d’entreprise et une gouvernance d’entreprise qui doit être à la hauteur des enjeux”. “On dit souvent  : la sécurité c’est l’affaire de tous”. Mais, pour Alain Bouillé, il faut bien le reconnaître, “c’est souvent l’affaire de certains…”. “Il faut arrêter de croire que la sécurité, c’est l’affaire d’un RSSI logé au fin fond d’une DSI, qui à lui seul va pouvoir résoudre le problème !”. C’est avant toute une affaire de culture d’entreprise, d’organisation, voire de réseau dans le cas des entreprises de taille importante. Il devrait se développer de vraies organisations sécurité avec des correspondants à chaque point névralgique de l’organisation, des relais, des comitologies. Ainsi, la sécurité deviendrait une préoccupation constante des organisations et pas uniquement un sujet de crise lorsque survient un incident. La dimension humaine reste prépondérante, et ce à tous les niveaux. Au niveau de l’utilisateur, quand ce dernier a le réflexe de ne pas cliquer sur un lien qui lui apparaît comme suspicieux. Au niveau des développeurs pour qu’ils conçoivent leurs codes en intégrant la dimension sécurité. Au niveau de l’exploitant, pour qu’il déploie les applications de manière sécurisée. Au niveau des dirigeants, pour qu’ils accordent au sujet de cybersécurité le bon niveau de priorité et qu’ils allouent les moyens adéquats aux personnes en charge de la cybersécurité.