VIDÉO. Un coup de feu pendant le discours de François Hollande fait deux blessés

Un gendarme a fait usage de son arme, vraisemblablement de manière accidentelle, alors que le chef de l’Etat parlait à Villognon, en Charente. Deux personnes sont légèrement blessées aux membres inférieurs.

Des coups de feu lors d’un discours de François Hollande qui inaugurait ce mardi la ligne à grande vitesse Tours-Bordeauxà Villognon, en Charente. Le préfet de Charente a confirmé l’information de Sud-Ouest selon laquelle un gendarme, qui participait au dispositif de sécurité, a fait usage de son arme vers 17h, vraisemblablement de manière accidentelle, blessant deux civils.

L’auteur du coup de feu est un militaire de 33 ans du groupement de gendarmerie départemental de la Vienne, présent dans le cadre du renfort du dispositif de sécurisation du déplacement présidentiel, détaillent à L’Express des sources proches de l’affaire.

A l’AFP, une source proche du dossier explique que le gendarme a fait « une erreur de manipulation en changeant de position ». « La balle a frôlé le mollet d’une personne et fini sa course dans la jambe d’une autre », a-t-on précisé de même source.

« J’espère qu’il n’y a rien de grave »

Lorsqu’il entend le coup de feu, François Hollande s’interrompt. »J’espère qu’il n’y a rien de grave », dit-il, visiblement inquiet. « Je ne pense pas… », ajoute-t-il, après de longues secondes de silence. Le chef de l’Etat est allé réconforter ensuite les deux blessés.

Selon Sud-Ouest, la balle est rentrée dans le chapiteau et a touché un maître d’hôtel du groupe Arom Lacoste Traiteur au niveau des jambes ainsi qu’un employé de la société Mesea, chargée de la maintenance et de l’exploitation de la LGV, au pied. La victime se trouvait sous un chapiteau, côté restauration, précise à L’Express la source proche de l’affaire.

Une enquête ouverte

Les deux blessés l’ont été au niveau du « péroné », a précisé le préfet. L’un est touché à la jambre droite, l’autre à la jambe gauche mais leurs jours ne sont pas du tout en danger. Ils ont été soignés d’abord dans une zone sécurisée à l’écart de l’endroit où le président prononçait son discours, puis évacuées vers l’hôpital d’Angoulême par les pompiers, qui ont confirmé des blessures « légères ». Personne d’autre n’a été évacué de la cérémonie.

Le parquet a été immédiatement saisi. Une enquête pour « blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité et de prudence » a été ouverte, précise à L’Express le procureur de la République Jean-David Cavaillé. Le gendarme sera entendu par les enquêteurs dès ce soir.

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Dans son livre, Anne Sinclair s’inquiète de l’élection de Marine Le Pen

La journaliste Anne Sinclair sort, mercredi 1er mars, un livre sous forme de chronique écrite au jour le jour. Elle aborde les grands thèmes politiques et d’actualité de ces deux dernières années: Trump, Brexit et présidentielle française.

Dans Chronique d’une France blessée (Ed. Grasset, 592 p., 22€), qui sort mercredi 1er mars, la journaliste Anne Sinclair raconte comment, depuis « deux ans », elle voit « l’Histoire se faire ou se défaire ». Dans cette chronique tenue au jour le jour, elle évoque tour à tour la crise grecque de juillet 2015, les attentats du 13 novembre en France, le Brexit, l’élection de Donald Trump et bien sûr les débuts de la campagne présidentielle française.

Dans une interview accordée au Parisien, elle explique notamment pourquoi Marine Le Pen l’inquiète de plus en plus. Selon la fondatrice du HuffPo.fr, le discours de la candidate du Front national « est habile et dangereux » et sa victoire à l’élection présidentielle n’est pas « impossible ».

Elle évoque aussi le cas Emmanuel Macron, un homme « étonnamment pressé » avec « une vision mystique de la politique », selon elle. Une forme de messianisme qui dérange sa rationalité de journaliste. Anne Sinclair reconnait néanmoins au candidat d’En Marche! le bénéfice d’avoir introduit « une complexité dans la réflexion politique », en empruntant à droite et à gauche, tout en s’interrogeant sur sa capacité à convaincre l’ensemble des Français.

« La fin d’un monde connu? »

« L’autre personne » qui a particulièrement intéressé Anne Sinclair est Benoît Hamon. Elle salue le candidat du parti socialiste qui a « réfléchi au monde de demain ». Et si elle n’est « pas sûre que ses conclusions soient celles qui conviennent à la France », elle estime que « la piste de réflexion sur ‘qu’est-ce que c’est que le travail de demain' », via le revenu universel notamment, est particulièrement intéressante.

La journaliste, ex-compagne de Dominique Strauss-Kahn, se demande aussi si nous n’assistons pas à « la fin d’un monde connu », après les changements « brusques et brutaux » qui ont secoué le monde, de la crise grecque aux attentats, la sans oublier le Brexit et bien sûr l’élection de Donald Trump, qu’elle n’a pas vu venir. Serait-on en train d’assister à « la fin d’un monde connu? », s’interroge-t-elle.

VIDÉO. « Les Français en ont marre des affaires », déplorait Le Pen en 2004

FranceInfo a exhumé une archive embarrassante pour la présidente du Front national.

Mercredi soir, invitée du 20 heures de TF1, Marine Le Pen avait dénoncé le « risque très lourd d’instrumentalisation de la justice » et la « forte activité judiciaire » des dernières semaines dans le cadre de l’enquête sur les assistants FN du Parlement européen. Une « cabale politique », selon la présidente du FN, illustrée par la mise en examen pour recel d’abus de confiance, ce mardi, de sa cheffe de cabinet, Catherine Griset.

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Comme le rappelle FranceInfo, la candidate à l’élection présidentielle n’a pas toujours tenu ce discours. Mais ça, c’était avant que les « affaires » ne la rattrapent.

« Marre de voir des élus qui détournent de l’argent »

Retour en février 2004. A l’époque, la jeune présidente du Front national était loin de considérer que « la justice ne doit pas perturber la présidentielle », comme elle aime désormais à le répéter.

A quelques semaines des élections régionales, sur plateau de « Mots croisés » de France 2, Marine Le Pen n’avaient pas de mots assez durs après la condamnation d’Alain Juppé, dans le cadre de l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris: « Tout le monde a piqué de l’argent dans la caisse, sauf le Front national […] Mais les Français n’en ont pas marre d’entendre parler des affaires, ils en ont marre qu’il y ait des affaires. Ils en ont marre de voir des élus, je suis navrée de le dire, qui détournent de l’argent. C’est scandaleux! ». Une archive rafraîchissante.

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Le revenu universel d’Hamon

Hamon propose d’attribuer un salaire d’existence de 750 € par mois sans préalable, notamment de revenu, doucement à l’ensemble de la communauté. Son coût annuel à terme pourrait atteindre 600 Mrds d’euros, ce qui représente les trois quarts des dépenses d’Etat. Le revenu d’existence est suggéré par des fonctionnaires que quelques-uns désigneraient d’anglo-saxons, fréquemment en l’affiliant à un impôt corrélatif au patrimoine pour le verser. Une charge générale au taux de 38 % saurait en conséquence payer une charge de 600 milliards d’euros. Cette formule, « revenu universel d’existence » et une recette proportionnel, maintiendrait, selon ses auteurs, un plan de vie à minima à chaque Français mais en l’engageant à bosser plus encore que dans le fonctionnement existant. En effet, tout euro supplémentaire empoché par son labeur lui ramènerait 0.64 Euros après taxation alors que, aujourd’hui, il prend en net malheureusement 0.42 euros généralement, parce qu’il voit réduire ses indemnités sociales et empirer ses impositions et charges. Pour ces énarques, ce salaire d’existence permuterait la majorité des contributions sociales et des principes d’Etat dont l’usage est individualisable. Chaque Français empocherait le minimum primordial pour vivre, l’améliorerait par une fonction professionnelle, le consommerait pour des services de son choix et se barderait librement contre quelques risques, notamment les persistants risques sociaux. Le total des fournitures sociales arrivant approximativement 600 milliards d’euros, le « revenu universel d’existence » n’accroîtrait en conséquence pas les prescriptions publiques et saurait être payé sans amplifier les impôts obligatoires. Il faudrait cependant modifier quelques-uns de ceux-là, spécialement les prélèvements, par une charge généralisée à 37.5 %. L’État arrêterait d’ agir pour fournir des services aux français. Les répercussions de la création d’un salaire d’existence sur l’efficience des entreprises économiques, l’attractivité du lieu, la participation et l’emploi, ou davantage la fraude à l’impôt et sociale, seraient considérables. Ce n’est certainement pas la duperie d’Hamon, qui n’a pas exprimé la fin de fonctions de l’Etat. On peut seulement présumer que le revenu changerait les seuils sociétaux (soit 23 Mds €) et les allocations familiales (15 Milliards Euros), chaque enfant y adjugeant droit, mais ces diminution de charges ne substitueraient pas la réalité du problème : il faudrait majorer les impôts obligatoires d’environ 515 Milliards Euros, soit de 54 %. Les séquelles de l’établissement d’un salaire d’existence sur la compétitivité des acteurs économiques, l’attractivité du territoire, le financement et l’activité, ou aussi la fraude fiscale et sociale, seraient catastrophiques.

Penelope Fillon aimerait s’exprimer, mais François Fillon refuse

Le candidat à la présidentielle a révélé à Paris Match qu’il ne souhaitait pas que son épouse s’exprime sur le Penelopegate, alors qu’elle est prête à le faire.

« Dans la Sarthe, Penelope retrouve les images de son enfance, bâtisses ancestrales, épais brouillard, chevaux, jardins potagers. » A l’occasion de son dernier numéro, Paris Matchrevient sur l’histoire d’amour simple et champêtre du couple Fillon. L’article s’intitule « Penelope, de l’ombre à la lumière » et parle avec poésie de l’Anglaise de 61 ans, qui « vient de la terre et des roses, des vastes prairies parsemées de vieux clochers, du rugby et du thé. »

« Cette vie n’est pas pour moi », lâche-t-elle en 2007

L’article détaille également comment les deux époux sont tombés amoureux, et comment « Penny » (ou même « Pennylane », pour ses amis de Liverpool) a suivi son mari dans son ascension politique, malgré son besoin viscéral de rester dans l’ombre.

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Car la très discrète Madame Fillon semble souffrir de timidité quasiment maladive. « Je n’y arriverai pas. Cette vie n’est pas pour moi « , aurait-elle déclaré en 2007, losqu’elle se retrouve sous les feux des projecteurs, son étant époux devenu Premier ministre. « Cette réserve est aujourd’hui ce qui la perd. Comment expliquer que l’on a travaillé quand on a cultivé si longtemps la discrétion? », se demande l’hebdomadaire.

François Fillon veut « monter en première ligne »

L’information la plus étonnante de cet article reste que Penelope Fillon souhaiterait aujourd’hui prendre la parole sur son présumé emploi fictif. Elle aimerait s’expliquer sur les 900 000 euros perçus pour son poste d’attachée parlementaire auprès de son mari, ainsi que pour son travail au sein de la Revue des deux mondes.

Ce qui la retient? François Fillon, assure Paris Match. « Penelope est prête à parler, mais pour l’instant je ne suis pas pour. C’est à moi de monter en première ligne, » a-t-il affirmé à l’hebdomadaire le 16 février dernier.

Chevaleresque ou misogyne? « Sa discrétion naturelle l’empêcherait-elle de se défendre? A trop être effacée, on manque d’arguments pour prouver son activité », tente d’expliquer l’hebdomadaire. Reste à savoir si Penelope Fillon réussira, ou non, à avoir gain de cause.

Les 14 victimes présumées de Denis Baupin posent à visage découvert

Neuf mois après avoir pris publiquement la parole pour accuser Denis Baupin de harcèlement et d’agression sexuelle, elles prennent la pose pour peser dans le débat de la campagne présidentielle.

Elles ne veulent pas être oubliées. Les quatorze femmes qui accusent le député Denis Baupin de harcèlement et d’agression sexuelle prennent la pose, ce lundi. L’objectif, presque un an après avoir pris la parole et en pleine campagne présidentielle, est d’imposer la lutte contre le harcèlement sexuel dans le débat.

Il y a un an, c’est un cliché qui faisait sortir Sandrine Rousseau, Elen Debost, Isabelle Attard, Annie Lahmer et dix autres femmes du silence: Denis Baupin avait participé à la campagne Mettez du rouge visant à lutter contre les violences faites aux femmes, durant le mois de mars. Deux mois plus tard, les témoignages des victimes présumées étaient dévoilés par Mediapart et France Inter. Certains faits remontent à une quinzaine d’années.

4 voix pour 140 femmes?

Ce lundi, les quatre élues posent face caméra et dix femmes posent de dos, à l’arrière. Le mot d’ordre: « violences sexuelles: ne nous taisons plus! ». Le hashtag #14voix140femmes (14 voix = 140 femmes?) qui accompagne le cliché vise à rappeler qu’en France, seule une victime sur dix dépose plainte après une agression sexuelle ou un viol.

Le député écologiste, qui nie toujours les accusations, a été confronté en décembre à l’une de ses accusatrices, Isabelle Attard, après l’ouverture de l’enquête au printemps dernier.

En 2012, la CIA a espionné l’élection présidentielle en France

Dans un document obtenu par Wikileaks et publié par Libération, Mediapart et la Repubblica en Italie, on apprend que l’agence de renseignements américaine a surveillé de très près les principaux candidats en 2012.

Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, François Hollande, mais aussi Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn: tous étaient sous surveillance de la CIA avant l’élection présidentielle de 2012. C’est ce que dévoile un document révélé par Wikileaks et publié par Libération, Mediapart et la Repubblica.

Daté du 17 novembre 2011, le document a tout d’un ordre de mission d’espionnage. La CIA commence par indiquer le contexte de l’époque et la justification d’une telle demande de renseignements.

Ainsi, les analystes de la CIA « surveilleront de près l’élection présidentielle » de 2012, après avoir « regardé de près la primaire socialiste » de 2011 apprend-on dans cette partie introductive. On y voit également la liste des partis et personnalités politiques dignes d’intérêt pour la CIA: le PS, le FN, l’UMP, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Martine Aubry, François Hollande et Marine Le Pen.

Justification par la CIA de son ordre de renseignements relatif à l'élection présidentielle française de 2012.

Justification par la CIA de son ordre de renseignements relatif à l’élection présidentielle française de 2012.

Wikileaks

Financement et stratégie des partis d’opposition

L’agence de renseignements anticipait déjà, en novembre 2011, une défaite du parti au pouvoir. L’UMP « n’est pas assuré de gagner l’élection présidentielle », peut-on lire dans le document. Voilà pourquoi la CIA a réclamé de plus amples informations sur les différents partis.

Dans la partie consacrée à ces partis d’opposition, on apprend que la CIA veut connaître « les plans et stratégies des partis », mais aussi leurs « principales sources de financement » pour la campagne, les vues économiques des partis, les relations (« soutien ou opposition ») entre les différents partis ou encore les éventuels liens entre les candidats et des élites économiques.

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Sur le plan international, la CIA s’intéresse évidemment à l’opinion des formations politiques vis-à-vis des Etats-Unis. Elle veut également savoir si des efforts ont été consentis par les leaders « pour entrer en contact avec d’autres pays » dont l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Libye, Israël, la Palestine, la Syrie et la Côte d’Ivoire. Enfin, elle veut connaître la position des partis quant à la crise de la dette grecque et quant au couple franco-allemand.

Sarkozy et l’UMP au centre des interrogations

« Comment Sarkozy et ses conseillers interagissent »; quel est « le niveau de confiance qu’a Sarkozy dans sa capacité à gagner l’élection »: voilà deux des interrogations de la CIA quant au président en exercice de l’époque. La CIA cherchait à anticiper une défaite de Nicolas Sarkozy et s’intéressait aux deux finalistes de la primaire socialiste: le victorieux François Hollande et la défaite Martine Aubry.

Les analystes américains cherchaient également à savoir si le favori socialiste déchu Dominique Strauss-Kahn influait l’élection de quelque manière que ce soit.

Questions de la CIA relatives à Nicolas Sarkozy.

Questions de la CIA relatives à Nicolas Sarkozy.

Wikileaks

Dans les rangs même de l’UMP, le renseignement américain scrutait « tout schismes ou alliances qui se développent parmi l’élite de l’UMP, et les raisons de tels événements ». Pour cela, la CIA voulait savoir ce que les dirigeants de l’UMP pensaient de Nicolas Sarkozy et leurs « réactions privées aux initiatives politiques et à la stratégie électorale de Sarkozy ».

Pas d’amis

Comment la CIA pouvait donc connaître ces « réactions privées »? En mettant sur écoute les leaders de l’UMP? Les révélations de Wikileaks ne le disent pas. Si les ordres de mission sont dévoilés, aucune information n’est divulguée sur les renseignements précis ensuite obtenus par la CIA ou sur les moyens utilisés pour les obtenir.

Contactés par Libération, ni la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ni le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), qui dépend de Matignon, n’a voulu réagir aux révélations.

Cette nouvelle affaire d’espionnage en rappelle une autre datant également de 2012, quand des ordinateurs de l’Elysée avaient été piratés par la NSA. Elle rappelle aussi, qu’à l’heure où la Russie est régulièrement accusée d’espionnage ou d’interférer dans la campagne présidentielle française, aucun pays n’est véritablement ami en matière d’intelligence extérieure.

Sensibilités

Ces renseignements de Wikileaks n’étaient pas censés être dévoilés aux yeux des non-Américains. C’est ce qu’indique la classification du document: « SECRET//NOFORN ». NOFORN signifie « no foreign nationals », donc interdit aux ressortissants étrangers. Le document précise que les exigences de la CIA, visant un pays « ami », sont en effet de nature à toucher les « sensibilités » de la France.

Néanmoins, la CIA a transmis des versions alternatives du document à l’Australie, au Canada, à la Grande-Bretagne et à la Nouvelle-Zélande, pays qui forment avec les Etats-Unis l’alliance de services secrets appelé Five Eyes, Cinq Yeux.

VIDÉO. Les Bronzés font la présidentielle 2017

Chaque candidat va tenter de trouver une ouverture pour être présent au second tour. On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher… La preuve en vidéo.

L’élection présidentielle 2017 part sur les chapeaux de roues. Le Penelopegate, Macron encore « en marche », Hamon et Mélenchon qui ne s’entendent pas, Marine le Pen toujours première dans les sondages… D’ici le second tour du 7 mai 2017 néanmoins, les rebondissements, vacheries et déclarations fortes restent au programme.

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La campagne n’a pas officiellement commencé, mais l’analogie de certaines situations avec des scènes et des répliques des Bronzés, comédies cultes de Patrice Leconte, sont particulièrement frappantes. La preuve en vidéo. en fait, caque candidat tente de trouver une ouverture pour être présent au second tour. On ne sait jamais, sur un malentendu, comme pour Jean-Claude Dusse, ça peut marcher… même pour ceux qui n’ont aucune chance.

Affaire Fillon: Marc Joulaud cherche un chef de cabinet « disponible et discret »

Comme l’a repéré Le Point, le maire de Sablé-sur-Sarthe cherche un « dir’ cab » pour diriger la communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe.

Le maire de Sablé-sur-Sarthe a le sens du timing. Impliqué dans l’affaire Penelope Fillon en tant qu’ancien suppléant de François Fillon dans la Sarthe, Marc Joulaud a fait publier une annonce pour un poste de directeur de cabinet à la communauté de communes de Sablé, qu’il préside. Repérée par Le Point dans La Gazette des communes, l’offre d’emploi étonne par son descriptif.

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Le poste prend à sa charge de nombreuses responsabilités. En plus de devoir « gérer l’agenda » de Marc Joulaud, la personne choisie aura pour mission de « gérer les représentations du Maire-Président par les élus de la Ville et de la Communauté de communes », « suivre les dossiers prioritaires », « gérer le protocole » et « organiser les opérations de communication politique ». Un travail conséquent, qui se double -c’est écrit en fin d’annonce- d’une obligation de « grande disponibilité » et de « parfaite discrétion ».

L'offre postée sur La Gazette des communes de Sablé-sur-Sarthe n'arbore pas les contours d'un emploi fictif, au contraire (capture d'écran du site).

L’offre postée sur La Gazette des communes de Sablé-sur-Sarthe n’arbore pas les contours d’un emploi fictif, au contraire (capture d’écran du site).

La Gazette des communes

Marc Joulaud, qui recevra donc directement les candidatures, a siégé à l’Assemblée nationale de 2002 à 2012, lorsque François Fillon fut ministre de Jacques Chirac (2002-2005), sénateur de la Sarthe (2005-2007), puis Premier ministre de Nicolas Sarkozy (2007-2012).

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Il a employé Penelope Fillon en tant qu’assistante parlementaire de juillet 2002 à août 2007, pour un salaire net mensuel moyen de 6009 euros. C’est ce qu’affiche, en tout cas, le document mis en ligne par le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle à la suite de sa conférence de presse de lundi.